Trois rencontres programmées samedi entre les six clubs non exclus par la Fecafoot.
Le 20 ? « Espérons que cette fois-ci sera la bonne », déclare Florence Andengue, supporter de Lorema filles. La reprise du championnat de football féminin est en effet annoncée pour ce samedi 20 septembre.
Principale curiosité, le fait que seuls six clubs (Canon filles, Louves Minproff, Panthère Security, ASFF Diamaré, Femina d’Ebolowa, AS Police de Yaoundé) sont sur le départ. Le 20 août dernier, le Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football suspendait huit des 14 équipes (Sawa United Girls de Douala, Lorema FC de Yaoundé, AS Locomotive de Yaoundé, Ecole Franck Rohliceck de Douala, AS Kirikou de Garoua, Caïman de Douala, Emergence filles de Yaoundé, AS Yaoundé V) qui avaient entamé la compétition en début de saison régulière en mars.
Les clubs suspendus l’ont été pour cause de deux forfaits observés. Les équipes incriminées, d’après la Fécafoot, n’avaient pas pris part aux rencontres des 3e et 4e journées programmées. Du coup, ce week-end, l’on entrera directement dans la cinquième journée avec trois rencontres dont le duel entre Panthere Security de Garoua et Louves Minproff. De sources proches de la Fécafoot, le classement sera réajusté en fonction des clubs maintenus en élite. On laisse également savoir que les questions financières seront résolues.
Depuis le mois d’avril dernier, 252 joueuses étaient privées de championnat. Après trois journées, les clubs avaient opposé un mot d’ordre de boycott au championnat national. Avec le passage de 10 à 14 clubs, cette saison, les équipes disaient n’avoir pas de moyens pour faire face aux nouvelles charges. Avant la reprise de la saison régulière, elles avaient fait état de ce que la subvention annoncée (autour de 5 millions de F) serait insuffisante. Un peu plus de 2 millions de F avait d’ailleurs été remis aux clubs, ceux du grand Nord, du fait de la distance, disposant d’une cagnotte plus importante. Les clubs espéraient voir une revalorisation de cette subvention mais rien n’avait été fait. Les promoteurs se plaignaient également de ce que le transport, l’hébergement, la santé… n’étaient pas pris en charge par la Fécafoot via sa Commission transitoire. Les joueuses elles, sont désemparées, se plaignant notamment du fait que la région du Littoral soit privée aujourd’hui des seules équipes qui donnaient encore de l’espoir aux jeunes filles passionnées du ballon rond.
