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Dossier de la Rédaction

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Mali : pour une paix durable

Au nord Mali, c’est l’éternel recommencement. Depuis que cette partie du Mali est passée sous le contrôle des forces djihadistes et de plusieurs mouvements rebelles sécessionnistes, la paix et la sécurité y sont dans un équilibre précaire. On avait pensé avec l’intervention militaire française de Serval et plus tard de l’arrivée des troupes de mission des Nations unies au Mali (Minusma) que le nord Mali redeviendrait un havre de paix. Même le retour du pays à un ordre constitutionnel classique après l’intermède militaire du capitaine d’alors, Amadou Haya Sanogo. Mais las, la région n’est pas du tout sécurisée.  C’est à une fréquence soutenue qu’on y enregistre des attaques de toutes sortes qui sèment mort et désolation. Davantage, cette situation fait désespérer d’un retour à brève échéance de la stabilité.

Pour autant, personne au Mali et parmi les amis du Mali ne baissent les bras. C’est ainsi que depuis de longs mois, les politiques et diplomates de tous bords œuvrent pour amener tous les protagonistes de la crise au nord du pays de se retrouver et de se parler. Après des débuts chaotiques, le dialogue a pris au cours des dernières semaines une nouvelle dimension. Les principaux groupes rebelles qui jusqu’alors se faisaient la guerre, se sont résolus à parler d’une seule voix. En face, le gouvernement de Bamako a accepté de traiter avec une attention particulière, le cas du nord Mali. Ces derniers temps, les yeux de tous les observateurs étaient ainsi rivés vers Alger où  se tenait une énième session du dialogue inter-malien.

Mais jusqu’ici rein de concret n’est ressorti de cette concertation. Après quinze jours de discussions, les choses coincent. Les groupes armés exigent notamment un statut pour les régions du nord avant tout débat au fond. Et les nouveaux échos des attaques (plusieurs morts la semaine écoulée) contre les forces internationales font même craindre à une nouvelle escalade. Les trois groupes djihadistes – Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) Ansar Dine et le Mujao –  qui ont contrôlé pendant près de dix mois le nord du Mali, avant d’être chassés par une intervention internationale, menée par la France semblent encore être en capacité de nuire. Il appartient désormais au reste des acteurs de la crise malienne de ne pas se laisser distraire par ces fauteurs de troubles. La priorité c’est le Mali et un retour à une paix durable et inclusive qui intègre aussi bien les Maliens du nord du sud, de l’est et de l’ouest.

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