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Dossier de la Rédaction

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Importante saisie de livres contrfaits

Suite à une baisse des commandes, les éditions Classiques africains ont mené une opération qui a permis de mettre la main sur un important stock.

A première vue, la différence n’est pas visible. Mais en feuilletant la version originale et la version dite contrefaite des livres édités par la maison Classiques africains, on voit tout de suite que le logo n’est pas le même. Pour les livres orignaux c’est une carte du continent africain: l’Afrique encadré dans un cercle et en ce qui concerne les livres contrefaits, le croquis n’est pas encerclé. Le stock de manuels scolaires a été présenté au public vendredi dernier à Yaoundé, dans le hall du ministère du Commerce à Yaoundé. Il s’agissait pour la plupart des livres de français, de mathématiques, de physiques-chimie, de sciences, de lecture et de couture de l’enseignement primaire et secondaire.

Mis à part le logo, la qualité des pages et la pagination marquent aussi la différence entre les originaux et les faux. En effet, les livres contrefaits ont une couleur sombre et ont des pages légères. En ce qui concerne la pagination, celle des faux livres, ne suivent pas toujours l’ordre numérique et parfois, des pages manquent. « En consultant un livre de lecture expliquée de mon fils l’autre jour, j’ai cherché la page 5 en vain », raconte Armand O., un parent d’élève. Par ailleurs, les livres contrefaits ont une différence de 400 à 450 F par rapport aux originaux.

C’est l’attitude des libraires qui a mis la puce à l’oreille des responsables des éditions Classiques africains. « Nous étions déjà à plus de deux semaines de classe et nous n’avions toujours pas reçu de commande de nos clients », a expliqué le responsable Afrique des éditions Classiques africains. En plus de la perte de crédibilité, cette maison d’édition a également enregistré d’énormes pertes financières du fait de cette contrebande. « L’année dernière nous avons perdu près de 800 millions de F sur notre chiffre d’affaires. Cette année je pense que nous avoisinons le milliard », a déploré le directeur Afrique de la maison Classiques Africains. Le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, a demandé que des démarches nécessaires soient entreprises en vue d’établir l’authenticité de la contrefaçon comme le veut la loi. Du reste il a déclaré que : « les livres saisis seront tout simplement détruits ».



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