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Dossier de la Rédaction

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Distribution à géométrie variable du Paquet minimum

Deux semaines après la rentrée scolaire, seules quelques écoles publiques à travers le pays ont reçu la dotation.


Pendant qu’on amorce la troisième semaine de cours dans les écoles du pays, le paquet minimum qui devrait normalement permettre au corps enseignant du primaire de démarrer l’année scolaire n’est pas encore disponible dans les salles de classe. Cette dotation, désormais gérée par les collectivités territoriales décentralisées parvient aux bénéficiaires, selon un calendrier variable. Dans la région de l’Est, considérée comme zone d’éducation prioritaire (ZEP), douze communes sur trente-trois ont distribué le paquet minimum à leurs écoles publiques respectives, à la date du 22 septembre 2014.

C’est la commune d’arrondissement de Bertoua II qui a ouvert le bal, le 5 septembre, soit trois jours avant la rentrée scolaire. Bertoua I, Mandjou, Ngoura, Diang et Belabo lui ont emboité le pas. Dans le Lom et Djerem, les communes de Bétaré-Oya et Garoua-Boulaï traînent encore les pieds. Dans le département du Haut-Nyong, avec ses quatorze unités administratives, les maires d’Atok, de Dimako, Nguelemendouka et Doumaintang vont s’acquitter de ce devoir ce jour. Dans la Kadey, le maire de Ketté, Emmanuel Gbanda, n’a pas attendu la rentrée pour distribuer le paquet minimum. Ses six homologues de ce département disent attendre les prochains jours pour le faire. Et Yokadouma reste la seule commune de la Boumba et Ngoko à programmer la distribution dudit paquet en fin de semaine. Les autres maires disent attendre leurs prestataires qui s’affairent encore aux achats.

L’Est n’est pas la seule région à connaître des disparités dans la distribution du paquet minimum. Celui-ci est constitué généralement des produits pharmaceutiques pour les premiers soins à prodiguer aux enfants, de la craie, des stylos à bille, des cahiers de préparation des cours, des registres d’appel, des traceuses...  Elles sont bien rares les municipalités du pays qui se sont déjà acquittées de ce devoir, avant ou pendant les premières semaines de la rentrée scolaire. Comment expliquer que ce paquet minimum ne soit pas encore disponible dans certaines écoles alors qu’il est effectif dans d’autres ? Des maires approchés ajoutent que les prestataires traînent une peu le pas, parce que les enveloppes consenties à ces marchés sont dérisoires. Les écoles qui n’en sont pas encore dotées se battent avec des moyens de bord de l’Ape. Autre problème : les inspecteurs d’arrondissement chargés de donner leur avis technique aux autorités municipales sont souvent ignorés et ne sont convoquées qu’à la dernière minute. Ils sont alors devant les faits accomplis et le paquet minimum dans ce cas s’amenuise davantage.   

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