La sélection nationale a perdu mardi face au Canada (3-1) et affronte le Brésil ce jour en Italie.
Il y a huit ans, les Lionnes du volley-ball connaissaient la défaite en première sortie des championnats du monde face au Porto Rico. C’était au Japon.
La sélection nationale, entraînée par Jean-René Akono, tombe à nouveau dans cette compétition, cette fois face au Canada 3 sets à 1 (25-12, 25-15, 22-25, 25-14) à Trieste en Italie. Avec 95 points contre 66 au total, les Lionnes ont été défaites en 1h49. L’équipe est jeune (soit 26 ans la moyenne d’âge) et prend part pour la toute première fois à ce tournoi, pour 90%. Les vice-championnes d’Afrique ont accéléré brusquement au troisième set, sans grand succès. Les efforts déployés par Christelle Nana Tchoudjang en attaque lui ont juste permis de terminer meilleure marqueuse camerounaise avec 14 points. La joueuse de Chamelière en France est suivie par Laetitia Moma (huit points) de Schweriner SC (Allemagne) au rang des marqueurs. Les Lionnes étaient bien décidées à ne pas se laisser intimider mais l’attaque canadienne était trop forte pour elles (58 points inscrits contre 30). Entendu que chacune des équipes a pu profiter équitablement des erreurs de l’adversaire (21 points partout).
Cet après-midi au Palatrieste, les Lionnes feront leur deuxième sortie face aux Brésiliennes, vice-championnes du monde, (n°1 mondial). C’est le deuxième match de cette poule B où on retrouve également la Bulgarie (35e mondial), la Serbie (8e mondial) et la Turquie (11e mondial). Et les Brésiliennes, deux fois championnes olympiques (2012 et 2008), ne comptent rien laisser sur leur passage. Les coéquipières de Fabiano Claudino (capitaine) sont fraîchement médaillées d’or au Grand Prix mondial (compétition qui regroupe les 28 meilleures nations). Il y a huit ans, Camerounaises et Brésiliennes s’étaient déjà affrontées pour une victoire des Sud-américaines (3-0). Les deux équipes se retrouvent avec chacune de nouveaux visages. Au Cameroun, seule la passeuse Juliette Asta Gamkoua connaît la pression d’un match contre le Brésil, présente il y a huit ans au Japon. Tout comme Fabiana Claudino (centrale, 29 ans, 103 sélections), l’arme fatale de cette sélection.
24 équipes prennent part à ce tournoi lancé hier, jusqu’au au 12 octobre dans six villes italiennes (Bari, Milan, Modène, Rome, Trieste, Verone). Seuls les quatre premières de chacune des quatre poules accèderont au deuxième tour. Jusqu’ici, aucune équipe africaine n’a brillé lors d’un Mondial féminin. Le défi est donc de taille pour le Cameroun et la Tunisie.
