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Dossier de la Rédaction

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Plaidoyer pour l’utilisation des matériaux locaux dans le bâtiments

Une conférence a été organisée à cet effet dans le cadre du « Mois de la recherche au Minresi » à Yaoundé.


« Nous avons du ciment, de la bauxite, de l’aluminium au Cameroun. Pourquoi importons-nous ? » L’interrogation est du directeur de la Mission de promotion des matériaux locaux (Mipromalo), le Pr Uphie Chinje Melo, au cours d’une conférence qu’elle donnait mercredi dernier à Yaoundé portant sur la circulaire relative à l’utilisation des matériaux locaux dans la construction des bâtiments publics. En effet, en 2007 déjà, année de sa signature, ledit texte faisait le constat de ce que le taux d’utilisation des matériaux locaux dans la construction d’édifices au Cameroun était « en deçà des attentes, en dépit de l’abondante disponibilité de matières premières, de l’existence d’une main d’œuvre qualifiée et de la présence de plusieurs opérateurs sur le terrain. » Aujourd’hui, la situation semble ne pas avoir évolué, au point où ladite circulaire était le thème de la conférence organisée dans le cadre du « Mois de la recherche » au ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (Minresi). Ceci en présence du secrétaire général du Minresi, Rebecca Ebelle Etame.

Pour le Pr Uphie Chinje Melo, l’avantage d’utiliser les matériaux de construction locaux réside dans le fait « qu’il s’agisse d’abord des richesses de notre sous-sol. Nous ne les importons pas donc on gagne énormément. On économise sur le coût. » Et de préciser : « Les jeunes au chômage pourront constituer la main d’œuvre, produire ces matériaux et générer des revenus.» Pourtant, la faible utilisation de ces matériaux, comme le relève la circulaire du Premier ministre, « a pour conséquences, entre autres, un déficit chronique de notre balance commerciale par rapport aux matériaux de construction, avec son corollaire qui est d’entretenir la dépendance de notre pays vis-à-vis de l’extérieur. » Cette faible utilisation est attribuable, selon le Pr Uphie Chinje Melo, au manque d’information et aux préjugés. « Le matériel local est moins coûteux. Pour la construction de deux salles de classe par exemple, revient, toutes taxes comprises à 12 millions et demi et non 16 millions de F comme l’Etat est en train d’investir. » De plus, selon le directeur de la Mipromalo, des normes existent pour chaque matériau et sont respectées.

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