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Dossier de la Rédaction

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Journée de la psychologie, un temps pour affronter nos angoisses

Une coalition de psys a ouvert l’exercice aux populations de Yaoundé, vendredi dernier.


C’était certes une conférence, mais il n’y avait pas de place pour les bla-bla-bla, le 19 septembre dernier dans les locaux de l’institut universitaire Bengono. Campus de Mvog Mbi. Psychologues, psychiatres et autres psychothérapeutes, ayant pris leur après-midi, s’y sont déployés avec un objectif précis : démystifier la psychologie, en la mettant à la portée d’un plus grand nombre de personnes et d’organisations. Aussi les travaux, placés sur le thème « La psychologie au cœur de nos vies, une affaire de tous », étaient-ils ouverts au public.

C’est que la vie moderne n’a pas que de bons côtés. Notre époque est efficace pour fabriquer le mal-être. Peur du chômage, de l’échec, de l’exclusion, des agressions, des maladies dont le sida et le cancer, du divorce, de grossir, de mourir célibataire, de ne pas avoir d’enfant… Nos angoisses ont aujourd’hui plusieurs visages, même les plus insoupçonnables. Paradoxe d’une société qui a longtemps échappé aux questions de bien-être et dont les populations sont aujourd’hui rattrapées par l’anxiété.

« L’état d’angoisse de notre société s’explique par le décalage entre nos attentes fantasmatiques et la réalité. Les progrès scientifiques, techniques, les avancées du droit nous avaient fait croire que nous allions vers une société de plus en plus harmonieuse, sans conflits, qu’il nous serait possible de maîtriser nos destinées. Or, des intrusions telles que celles de la secte islamiste Boko Haram ou de rebelles centrafricains sur notre territoire, les catastrophes naturelles font découvrir que nous avons longtemps vécu dans un monde aseptisé, anesthésié. Beaucoup sont rattrapés par la réalité et vivent dans la hantise de voir le ciel leur tomber sur la tête à tout moment », a expliqué un des exposants. D’où la multiplication de maladies relevant de désordres mentaux.

Dans la partie échange avec les participants, l’opportunité  a été donnée à chacun de parler de ses angoisses et de sonder ses peurs. L’on y a découvert un peu de tout : de la peur de la guerre à celle de la vieillesse, en passant par la paranoïa, la crainte des mauvaises nouvelles dans les médias, la solitude, le climat social, etc. Chacun a pu repartir, ayant mis un nom sur ses cauchemars, sa peur du noir ou de la cage d’escalier.

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