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Dossier de la Rédaction

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Le Cameroun et la Suisse d'accord sur le dossier migrations

 Deux importants textes signés dont celui portant suppression de visas pour les détenteurs des passeports diplomatiques et de service.

Désormais, les titulaires de passeports diplomatiques ou de service camerounais n’auront plus besoin de visa pour se rendre en Suisse pour une durée déterminée. Et vice versa. C’est la substance de l’un des deux accords signés vendredi après-midi, quelques heures seulement après son arrivée au Cameroun par Mme Simonetta Sommaruga, conseillère fédérale, cheffe du Département fédéral de Justice et de Police, vice-présidente du Conseil fédéral suisse. Le ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures, chargé de la coopération avec le Monde islamique (Mindelmi), Adoum Gargoum a indiqué que cet accord « vient permettre et faciliter l’entrée et le séjour dans nos deux pays respectifs, pendant la durée de leurs fonctions ou missions, pour une durée déterminée, sans qu’il soit besoin pour eux d’obtenir un visa, des titulaires des titres de transport sus évoqué. » Le second accord a trait à la coopération en matière de migration. Adoum Gargoum a, à cet effet, relevé la convergence de vues des deux pays dans le domaine de la lutte contre l’immigration irrégulière. « Pour le gouvernement camerounais, l’émigration irrégulière, qui affecte des jeunes sans emploi et en situation de désespoir, est de nature à faire perdre aux pays d’origine une force de travail pouvant  contribuer  à leurs efforts de développement. »

S’exprimant à l’issue de la cérémonie, qui avait pour cadre la salle d’apparat du ministère des Relations extérieures, Mme Simonetta Sommaruga s’est félicitée de cette évolution dans les relations entre la Suisse et le Cameroun. « Signer ces deux accords montrent que le Cameroun et la Suisse veulent avoir une étroite coopération dans le domaine de la migration. Celle-ci est un défi pour tous les pays, mais c’est aussi une chance », a-t-elle fait savoir. Pour la vice-présidente du Conseil fédéral, ces deux accords prouvent également la volonté des deux pays de poursuivre leurs échanges et de procéder à un échange d’expériences. Elle a relevé que la Suisse comme le Cameroun ont chacun un potentiel économique à développer et à démontrer, d’où la présence d’hommes d’affaires suisses sur le territoire camerounais au moment de sa visite.

La seconde étape du périple de la vice présidente du Conseil fédéral suisse a été le ministère de la Justice. Ici, elle a eu une très longue séance de travail avec le ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux, Laurent Esso. Rien n’a filtré des échanges entre les deux parties.

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