Au plan national, l’Adamaoua passe du cinquième au deuxième rang au terme du deuxième semestre. Le constat a été fait au cours de la deuxième réunion sectorielle des comptables publics de trésor qui vient de se tenir à Mbé.

L’amélioration des performances des comptables publics de la circonscription financière de l’Adamaoua est une réalité palpable.  Le directeur général du trésor, de la coopération financière et monétaire a tenu à saluer leurs efforts en envoyant sur place Jean Tagakou, cadre en service dans cette structure, pour les encourager  à l’occasion de leur seconde réunion de coordination tenue le 19 septembre 2014 à Mbé dans le département de la Vina. Dans cette région, l’exécution du budget de l’Etat à la fin du premier semestre de l’exercice 2014, comparativement à celle de la même période en 2013 a connu une nette amélioration. Pour ce qui est du fonctionnement, l’Adamaoua est passée de 1 milliard 334 millions 825 mille 548 Fcfa à 1 milliard 570 millions 938 mille 290 Fcfa, soit une hausse de 17,69%. Le progrès est encore plus net en ce qui concerne l’investissement ; ici, les prises en charge sont passées de 213 millions731 mille 655 Fcfa en 2013, à  427 millions 56 mille 200 Fcfa en 2014, soit une hausse de 99,81%. Des chiffres qui ont permis à l’Adamaoua d’améliorer sensiblement son classement sur le plan national, puisque cette région est passée du cinquième au deuxième rang au terme du premier semestre.

Pour Donatus Nji Taboh Achu, le trésorier payeur général de la circonscription financière de l’Adamaoua, cette région peut mieux faire si tous ses collaborateurs se remettent au travail. Il a tenu à mettre en garde les brebis galeuses qui s’illustrent encore par  des comportements contraires à l’orthodoxie de la comptabilité publique. Mais le Tpg de l’Adamaoua a déjà dans sa tête les leviers qu’il compte actionner pour améliorer davantage le mouvement des fonds. Au nombre de ces outils de performance qu’il va utiliser, il y a le renforcement de la discipline avec le la systématisation de l’exploitation des feuilles de présence, l’intensification des contrôles inopinés, l’éradication des mauvaises pratiques et l’exigence du respect des délais de paiement. En réalité, il s’agit là des recettes qui, si elles sont judicieusement mises en pratique vont sensiblement améliorer les conditions de vie des populations de l’Adamaoua.