Une cérémonie organisée en l’honneur d’Odile Yoosem-Kontou, épouse de l’ambassadeur du Tchad, arrivé en fin de séjour.
C’est sous un chant typiquement camerounais que les dames du Cercle des Amis du Cameroun (Cerac) ont reçu Odile Yoosem Kontou, vendredi dernier, au siège de l’association à Yaoundé. Le message de la première dame, Chantal Biya, présidente-fondatrice de l’institution, lu par Michèle Moukoko Mbonjo, Coordinatrice générale adjointe chargée du volet diplomatique, a été émouvant. Il a retracé le parcours de celle qui est membre de cette association depuis son adhésion en 2007 lorsqu’elle arrive au Cameroun. Odile Yoosem Kontou, qui suit son époux ambassadeur du Tchad au Cameroun, s’intègre vite et s’illustre par sa présence sur tous les fronts dans le cadre des activités du Cerac : réunions, célébrations, actions caritatives, implication constante à la marche du volet diplomatique. « Comment ne pas rappeler ici que c’est à notre sœur et amie Odile, que nous devons l’idée lumineuse de concevoir une maquette originale pour une carte d’anniversaire commune du volet diplomatique à la première dame, il y a deux ans ? », a relevé Michèle Moukoko Mbonjo.
Le thé d’adieux organisé en son honneur exprimait ainsi l’appréciation de la première dame et tous les autres membres à la contribution apportée, le temps et l’énergie mobilisés pour l’atteinte des idéaux du Cerac dont : l’amitié, la solidarité, le partage et l’assistance aux démunis. En guise de souvenir, Odile Yoosem Kontou a reçu un cadeau de la part de Mme Chantal Biya avec un message bien touchant : « Vous resterez toujours présente dans nos cœurs. Et chaque fois que vous serez à N’Djamena, sachez que vous serez joignable sur les réseaux téléphoniques qui marchent aussi au Cameroun. D’ailleurs, il suffira de traverser le pont sur le Logone pour nous retrouver. D’une berge à l’autre, nous pourrions même nous voir ».
A son tour, Odile Yoosem Kontou a dit combien elle se sentait chez elle au Cameroun. D’ailleurs, elle ne retourne pas seulement avec le cadeau souvenir du Cerac. Elle a mis ses sept ans de séjour à profit en s’inscrivant à l’IRIC (Institut des Relations internationales du Cameroun) où elle a obtenu son master en coopération internationale. Du Cerac, elle garde d’inoubliables souvenirs d’amitié et de convivialité. Puis est venu le moment de la séparation. Les larmes ont été diluées dans des chansons dont la célèbre « We say good bye to you ». Dans l’espoir de se revoir et surtout dans la prière inter-religieuse qui a été l’un des moments émouvants de la cérémonie.
