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Dossier de la Rédaction

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Comment se fixe le coût des communications

D’après le régulateur, la tarification dépend du coût des dépenses de l’opérateur, lesquelles seraient élevées.


Tout le monde fait le procès au régulateur : les licences se multiplient (quatre déjà) mais les coûts de communication ne changent pas beaucoup. C’est dire selon les Camerounais, que l’Agence de Régulation des télécommunications (ART) ne joue pas son rôle. Pourtant, du côté de l’agence en question, l’on affirme n’avoir pas de pouvoir sur la tarification des services. L’une des missions de l’ART consiste, en effet, à « définir les principes devant régir la tarification des services fournis ». C’est dire, selon un responsable, que « l’ART oriente et encadre les tarifs en fonction des coûts de charge de l’opérateur ». Entre autres l’énergie électrique, les équipements à installer, la location des infrastructures à Camtel, l’extension du réseau vers d’autres localités, les impôts et autres taxes douanières. Plus tout cela coûte cher à l’opérateur, plus il élève ou maintient les prix de communication, afin de pouvoir naturellement gérer ses charges et faire des bénéfices.

Notre source souligne avec force que « c’est le jeu du marché qui influence les tarifs de communication, et non le régulateur, qui veille néanmoins à ce que les opérateurs ne dépassent pas un certain coût ». Et dans cet environnement concurrentiel, les coûts de l’interconnexion, faisant objet de conventions privées entre opérateurs, sont un bon indicateur pour le régulateur. « Plus les prix d’interconnexion baissent, plus les tarifs d’intra réseaux devraient également suivre ».

Néanmoins, depuis 2000, date à laquelle les deux premiers opérateurs mobiles se sont lancés, force est de reconnaître que les coûts de communication ont réellement baissé. Les rapports de l’ART sont en tout cas formels : qu’il s’agisse de MTN  ou d’Orange, les frais d’accès au réseau sont passés de 20.000 en 2001 à 2500 F en 2010. Aujourd’hui, les puces sont vendues à la criée, 500 F tout au plus. Les frais d’appels ont également fléchi. A MTN, l’on est passé de 421 F la minute en 2001 à 160 F en 2010. La tarification à la minute et par zone a été introduite entre-temps et l’on se situe aujourd’hui à une moyenne de 1F la seconde, soit 60F la minute. Côté Orange, l’on est passé de 315 F la minute en 2001 à 150 F en 2010, pour également introduire des options tarifaires, conduisant aussi à ce jour à pratiquement 60 F la minute. Avec l’entrée de Nexttel, les coûts ne sont pas plus bas, la faute aux charges élevées.

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