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Dossier de la Rédaction

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Le nombre de filles augmente à l’école

En fin d’année scolaire 2013/2014, on dénombrait déjà 7668 filles dans les 47 établissements que compte l’arrondissement de Porhi. 


À Porhi, dans le Mayo-Kani, la jeune fille a trouvé sa place sur les bancs de l’école. D’ailleurs, c’est elle qui représente les plus grands effectifs dans certains établissements de l’arrondissement. Comme c’est le cas à l’école publique de Touloum II, dans le chef-lieu. Là, le directeur de l’école, Robert Houli, affirme : « Pour cette rentrée 2014/2015, l’établissement compte 512 élèves dont 308 filles. Depuis les trois dernières années, les filles ont les effectifs les plus nombreux.» Le chef d’établissement attribue cette tendance au changement des mentalités des parents. En effet, « les parents ont compris, par la sensibilisation de l’Unicef et des pouvoirs publics, que les filles peuvent faire pareil sinon mieux que les garçons. Dans les administrations, elles occupent les mêmes fonctions que les hommes», ajoute-t-il. L’inspecteur d’arrondissement de l’Education de base, Henri Bay, fait un constat plus global. « Sur les 47 établissements que compte l’arrondissement, on dénombrait, à la fin de l’année scolaire 2013/2014, 7668 filles pour 8909 garçons.»

Le responsable attribue entre autres cette progression à la sensibilisation menée par l’Unicef dans le cadre de son projet d’amélioration de la situation des enfants à l’Extrême-Nord. Un projet qui a bénéficié, un peu plus tôt dans l’année, de l’appui du gouvernement pour la reconstruction de 60 écoles dévastées par les inondations de fin 2012. Mais cela ne règle pas tout d’après les chefs d’établissements. Pierre Dikwe, directeur adjoint de l’école primaire de Doukoula groupe I, dans le Mayo-Danay, décrie tout de même « une insuffisance en équipements et matériel didactique. Raison pour laquelle certains parents démunis ont dû retirer leurs enfants de l’école pour qu’ils les aident dans leurs activités pastorales. » Pour pallier cette situation, le responsable évoque un système d’amendes visant les parents qui retirent prématurément leurs enfants de l’école. D’où son constat : « Le mariage précoce a diminué. » Hormis l’attente d’approvisionnement en équipements et matériels didactiques, les responsables d’établissements, en particulier Henri Bay souhaitent pouvoir « motiver les meilleures élèves en leur attribuant des bourses avec l’aide de l’Unicef.»

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