L’institution vient de publier le premier numéro de son magazine trimestriel, « Echos du Pandore. »
C’est par un gratuit que la gendarmerie nationale a décidé de se faire connaître. Le premier numéro de son magazine trimestriel bilingue d’informations « Echos de Pandore » est arrivé depuis peu dans les kiosques. En 32 pages entièrement en couleur, ceux qui font partie de « la grande muette » lèvent un pan de voile sur leurs activités. Installation des commandants de légion de gendarmerie de l’Extrême Nord, de l’Est et du Centre ; visite des hôtes de marque dont un général de brigade ivoirien et un général français, cérémonies d’accueil des nouveaux éléments, délocalisation de la soute à carburant… La lutte contre l’insécurité routière constitue le dossier de cette édition. Il n’y a pas jusqu’au portrait des meilleurs éléments pour retenir l’attention dans cette publication.
« Depuis sa création officielle le 1er avril 1960, force est de reconnaître que la gendarmerie nationale a brillé par l’absence d’un véritable support de communication qui rend compte, pour l’essentiel, de ses missions régaliennes et de ses activités quotidiennes », explique Jean Baptiste Bokam, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense chargé de la gendarmerie nationale, dans son éditorial. Ce n’est donc pas étonnant que ce premier numéro s’ouvre par un « Diaporama » des responsables en charge de la défense au rang desquels le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Edgard Alain Mebe Ngo’o et les officiers généraux de gendarmerie.
Dans une interview exclusive, Jean Baptiste Bokam décline également les missions fondamentales, les défis et les perspectives de cette institution stratégique en pleine mutation. Dans un entretien à bâtons rompus, le SED affirme que « comme arme de renseignement, la gendarmerie nationale participe également à la recherche des infractions douanières, le contrôle de la circulation routière, la surveillance de la navigation aérienne et maritime. »
