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Dossier de la Rédaction

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Un plaidoyer pour l’allégement de l’embargo sur les armes en Centrafrique

Soldats RCAL’Etat  centrafricain souhaite remettre sur pied une armée opérationnelle.

Depuis le mois de décembre 2013, le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies (Onu) a imposé un embargo d'un an sur les ventes d'armes à la République centrafricaine comme mesure conservatoire pour juguler la montée de la violence et de l’insécurité dans ce pays. Mais depuis la fin de la semaine écoulée, la présidente de transition, Catherine Samba-Panza, a demandé aux Nations unies de revoir sa position. Elle a sollicité un allégement de l’embargo afin de procéder progressivement à la reconstruction des forces de sécurité centrafricaines. « Je voudrais solliciter la grande compréhension et la mansuétude de la Commission des sanctions pour que l'embargo sur les armes en République centrafricaine soit réexaminé » a déclaré Catherine Samba-Panza à la tribune de l'Onu.

Pour la présidente centrafricaine, en dépit du déploiement des forces onusiennes de la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations unies en République centrafricaine (Minusca) sur le terrain en Centrafrique, la contribution des Centrafricains sera déterminante pour ramener une stabilité pérenne. Selon le  chef de l’Etat centrafricain, cité par les médias locaux, « il est extrêmement important et urgent que le pays dispose d’une armée qui apporterait  son concours aux forces de maintien de la paix sur le terrain. Or, en raison de sanctions imposées par les Nations unies, notamment de l’embargo sur les armes, cela ne peut se faire.»

Toujours est-il que depuis le 15 septembre dernier, la Minusca assure la sécurité et le maintien de la paix sur le terrain.  Et selon Hervé Ladsous, le secrétaire général adjoint de l'Onu aux opérations de maintien de la paix, les premiers effets de cet engagement onusien sont encourageants.  « Nous y arrivons assez bien, nous avons déjà établi nos quartiers
généraux régionaux dans trois régions du pays. Nous sommes en train d'établir des bases dans un certain nombre de préfectures, en fonction des besoins en matière de sécurité » a déclaré le responsable onusien. Mais pour Catherine Samba-Panza, la réussite de cette mission passe par l'implication à ses côtés des forces de défense et de sécurité nationales opérationnelles. Mais sans matériel, la tâche ne sera pas facile.

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