En plus de la ritualité, les héros nationaux sont célébrés pour la première fois cette année.

Une petite parade a eu lieu mardi dernier à l’occasion de l’hommage aux héros nationaux pour marquer la première Journée nationale des martyrs. Moment privilégié de voir le président Xi Jinping, debout à côté de ses collègues du Comité permanent du Bureau politique du parti communiste chinois, dont Li Keqiang, Zhang Dejiang, Liu Yunshan et Wang Qishan, observant un moment de silence avant de déposer des fleurs au pied du Monument aux héros du peuple, sur la place Tian'anmen. Les martyrs, selon la définition adoptée en août dernier en instaurant cet événement à la veille de la fête nationale, sont «les personnes qui ont sacrifié leur vie pour l'indépendance et la prospérité de la nation, ainsi que pour le bien-être du peuple dans les temps modernes, ou après la Guerre de l'opium (1840-1842)».

Des périodes poignantes qui forgent depuis lors le rêve chinois. Un rêve de grandeur exalté à une autre manifestation de ce 65e anniversaire, toujours mardi dernier, mais en soirée. Avec un concert, dont le thème était Belle Chine et rêve glorieux, se déroulant au Grand palais du Peuple sous le regard de 3.000 spectateurs, parmi lesquels Martin Mpana, ambassadeur du Cameroun en Chine. Et aussi, d'anciens dirigeants comme Jiang Zemin, Li Peng, Wu Bangguo, Li Lanqing, Zeng Qinghong et He Guoqiang dont « l’évocation des noms dégage une forte résonance au Cameroun compte tenu de l’excellence des relations entre les deux Etats ». Parole de diplomate.