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Dossier de la Rédaction

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Enseignant, un rôle-charnière

De concert avec le  reste de la communauté internationale, le Cameroun s’apprête à célébrer dimanche prochain la journée mondiale des enseignants. Plus qu’une ostentatoire jacquerie, cette journée instaurée depuis 1994 par l’Unesco, représente une reconnaissance solennelle et patente d’un corps de métier qui tient, sous tous les cieux, dans toute société humaine, une position essentielle, un rôle-charnière. La pierre d’angle de l’édifice social à l’échelle planétaire. Car, en effet, toutes choses étant égales par ailleurs, est-il possible d’imaginer un seul instant un monde sans les enseignants ?

La réponse, il va de soi, est négative. Et pour cause ! L’ignorance est  le rire des vices qui soit, en même temps que le principal frein au développement, au progrès social. D’où l’accent particulier que mettent gouvernements et groupes sociaux organisés pour promouvoir l’éducation en tant que sésame et levier irremplaçable dans la quête des savoirs si précieux sur lesquels sont bâties les conquêtes les plus déterminantes de l’humanité. Tous secteurs confondus. Personne ne peut perdre de vue que la formation et les enseignants qui en forment l’épine dorsale se trouvent au centre de toutes les dynamiques de progrès.

Il est donc de bon ton que le rôle prépondérant de ceux-là qui font office de potiers des hommes soit proclamé, souligné à grands traits, magnifié aux yeux de tous. Que la démocratisation de l’éducation figure parmi les premiers objectifs du millénaire pour le développement (OMD) adoptés il y a quelques années par les Nations unies n’est nullement fortuit. Au contraire ! L’option atteste à suffisance qu’aucune politique viable d’édification de sociétés prospères n’est envisageable que si elle repose sur un système éducatif fort, structuré, ambitieux. Avec, à la baguette, des enseignants dévoués, enthousiastes, acquis à la cause de l’école.

C’est le sens des efforts multiformes des pouvoirs publics de notre pays, ces dernières années, en vue d’améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants. Un faisceau de mesures dont les retombées sont palpables. Même s’il demeure que beaucoup reste à faire pour tenter de rendre aux dispensateurs de la connaissance cette auréole qu’ils n’auraient jamais dû perdre en tant que repères de la société. Mais cela ne relève pas uniquement des pouvoirs publics. En effet, lorsque des parents, obnubilés par une réussite sociale (fallacieuse) en viennent à tourner en dérision des enseignants devant leurs élèves, ce n’est certainement pas l’Etat qui serait à blâmer.

De là, des situations surréalistes où des enseignants se font tabasser par leurs propres apprenants. Une condescendance et une violence sordide et répugnante qui installent nombre de candidats à la profession dans le pessimisme et le doute. Le maître doit retrouver son prestige d’antan pour bâtir sur du solide. Une œuvre de réhabilitation qui interpelle tous les segments d’une société où l’avoir, progressivement, supplante l’être ; les apparences le savoir. La voie de la perdition…

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