Le guitariste Charleston Hasturde Libaski – il est bien Camerounais – plus connu sous le nom d’Arabo, ne sera pas sur la scène de l’Institut français du Cameroun, antenne de Yaoundé,

le 17 octobre prochain, aux côtés d’Obounou Lady B et du reste de l’équipe du spectacle-hommage Zà.

Le musicien, vaincu par un mal qui rongeait ses poumons depuis deux ans, a en effet rendu l’âme ce vendredi 4 octobre 2014 à Douala. Soit exactement une semaine après la première du spectacle sur la scène de l’Ifc de Douala, le 26 septembre dernier. Ce soir-là, Arabo, bien que mal en point, avait insisté pour tenir ses engagements sur scène alors que le reste du groupe était prêt à annuler le concert. « Il savait que c’était sa dernière scène », déclare le metteur en scène de Zà, Mualu Muela. Ce dernier, qui l’emmenait dans ses derniers jours faire des examens, a d’ailleurs insisté pour qu’il soit interné. C’était trois jours avant sa mort.

Arabo n’ayant pas d’autre famille à Douala que son meilleur ami Olivier Mayou, bassiste, les cinq membres restants de l’équipe et les mécènes impliqués dans le spectacle-hommage sont en train de s’organiser afin de ramener la dépouille de Charleston Hasturde Libaski à Maroua, sur ses terres natales.