Les activités marquant la 20e édition de cette célébration ont été clôturées dimanche à Yaoundé, par une cérémonie présidée par le Minedub, Youssouf Hadjidja Alim.
Les enseignants ont célébré leur Journée mondiale dimanche. A Yaoundé, le ministre de l’Education de Base, responsable de la coordination des activités y relatives a organisé une grande cérémonie au palais Polyvalent des Sports. Cérémonie à laquelle ont pris part de nombreux dispensateurs du savoir et membres du gouvernement. Il y avait aux côtés de Youssouf Hadjidja Alim, les ministres de la Promotion de la Femme et de la Famille, de la Communication, de l’Enseignement supérieur et bien d’autres personnalités dont le gouverneur de la région du Centre.
La cérémonie d’hier est venue clôturer une série d’activités organisée à cet effet. A côté de l’agréable servi par des artistes et humoristes de l’heure, les vrais questions ont été soulevées. D’abord par Florence Fouda, institutrice dans la leçon inaugurale ensuite par le directeur général de l’Unesco, dont le message a été lu par un responsable du bureau régional de l’organisation. Dans le texte, Irina Bokova indique que les enseignants font la qualité d’un système éducatif. Ils jouent un rôle central dans le comportement des générations futures. Seulement, nombreux travaillent sans ressources financières et parfois sans compétences. Le Dg de l’Unesco invite ainsi les gouvernements à promouvoir un enseignement de qualité. Ce, à travers l’amélioration de leurs conditions de travail entre autres suggestions.
Intervenant à sa suite, le ministre de l’Education de Base a fait savoir que l’éducation est l’un des secteurs d’intervention prioritaire du chef de l’Etat camerounais. Depuis de longues années, des actions ont déjà été posées en leur faveur. Youssouf Hadjidja Alim a ainsi cité l’octroi de primes, le traitement automatique des avancements, la création d’un Comité de suivi des revendications des enseignants, la signature du texte relatif aux palmes académiques après les primes de documentation et de recherche, le lancement de la deuxième phase de contractualisation de 9000 instituteurs sur une période de trois ans…Cependant, le ministre a également reconnu que beaucoup reste à faire. Et à ce sujet, a-t-elle précisé, le gouvernement ne ménagera aucun effort pour améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants du Cameroun. A en croire le ministre, le thème de cette édition n’a pas été choisi au hasard. « Il s’agit, non pas de porter un regard sur les conditions actuelles, mais de se projeter dans l’avenir», a-t-elle expliqué.
