Usagers, véhicules et bagages sont passent au crible d’un appareil de détection de tout objet suspect.

Il faut désormais montrer patte blanche pour franchir les différents postes de contrôle de gendarmerie érigés sur les principaux axes routiers du pays. Avec la mise en service depuis quelques semaines des détecteurs de métaux, bus de transport, voitures personnelles, gros porteurs et passagers sont fouillés de fond en comble par les pandores dans le souci de détecter tout objet suspect. Selon le haut commandement de la gendarmerie nationale, l’opération lancée il y a quelques semaines est imposée par un contexte marqué par un climat d’insécurité et une poussée jihadiste auxquels le Cameroun fait face. Même si jusqu’ici aucun objet compromettant ou aucun suspect n’a pas encore été pris, du côté des pandores l’on fait savoir que c’est par mesure de prudence que cette mesure a été prise. «Pour ceux qui doutent de l’opportunité de ce matériel, nous pensons qu’il était de bon ton, connaissant le contexte actuel, d’être prudent. Car, il vaut mieux prendre des mesures de précaution que d’être surpris. Le citoyen camerounais doit vivre en paix», dixit le général de division Laurent Charles Angouan’d qui effectuait une descente samedi dernier sur l’axe Yaoundé-Sombo.

Cependant, malgré le lancement de la campagne de détection des métaux, la gendarmerie nationale n’a pas pour autant abandonné la répression d’autres infractions qui ont généralement cours sur la voie publique. Excès de vitesse, non-port de ceinture, mauvais dépassement, défaut d’extincteur, roues usées, défaut de clignotant ou défaut de licence de transport font toujours l’objet d’une répression sévère.