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Dossier de la Rédaction

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Livre: Njoya, source de la renaissance africaine

C’est la quintessence d’un ouvrage collectif récemment  publié aux Editions L’Harmattan.


Et si l’on se penchait d’entrée sur la chute de l’avant-propos de l’ouvrage ? « Et l’on dira que la lumière des Bamoun était si brillante qu’elle a transcendé les barrières des clans, des ethnies, des frontières pour devenir ce qu’elle devait être : une des étoiles lumineuses pour la renaissance africaine ». C’est le Dr Hamidou Komidor Njimoluh, l’un des 27 auteurs de l’ouvrage « Le roi Njoya, créateur de civilisation et précurseur de la renaissance africaine », qui jette les bases de la réflexion. Et l’ouvrage de 401 pages, fruit du colloque international roi Njoya tenu les 27 et 28 novembre 2013 à l’Université de Yaoundé I, amplifie le sujet « Njoya ». Le livre est subdivisé en quatre parties, à savoir Njoya ou la rencontre des civilisations, historicité du royaume Bamoun et singularité du règne de Njoya, trajectoires particulières et renaissance africaine, écritures et productions des savoirs et savoir-faire en Afrique).

Cet ouvrage est une somme d’actes scientifiques construits lors du colloque. Cette rencontre de « résurrection » du 17e roi de la dynastie Bamoun, mort en 1933, dont l’œuvre immense constitue un lourd héritage pour les Africains en général et les Camerounais en particulier. Et Irina Bokova, directrice générale de l’Unesco, institution qui a parrainé ce colloque, rend hommage à « ce grand homme qui, sa vie durant, n’aura eu de cesse de préconiser le dialogue des cultures fut sans conteste un visionnaire et une personnalité marquante de l’histoire africaine. » L’ouvrage présente donc Njoya l’Africain, à travers quelques aspects de ses œuvres immenses, l’universalité de son message, l’immensité de son génie, de son esprit nimbé d’un halo de lumière. Entre la création d’une écriture et d’une langue, le Shumom, l’invention d’une machine à moudre, Njoya était géographe et géopolitique. Il a réalisé la carte de son royaume, a excellé, entre autres, dans le mécénat, la pharmacopée, une vision cosmique et cosmologique des Bamoun. L’ouvrage défend par ailleurs que Njoya, au contact de l’Occident, l’esprit curieux et inventif, n’a pas prôné « un mimétisme irréfléchi ».

En bon producteur de sens, il s’est donné le défi de faire autant que les Occidentaux, tout en acceptant son hybridité comme valeur de civilisation par laquelle il conquiert le monde. Et le Pr. Jacques Fame Ndongo, préfacier de proclamer qu’ « évoquer Njoya ne doit pas seulement stimuler l’imagination des poètes et flatter les égos claniques, tribaux, ethniques, régionaux ou nationaux. Cette évocation, voire cette célébration, nous interpelle et nous incite à faire preuve de plus d’imagination créatrice pour rattraper le retard qui nous sépare des pays développés ». « Il est donc temps ! », s’exclame le Pr. Daniel Abwa dans sa note synthétique. La dédicace de cet ouvrage est prévue ce jeudi 9 octobre à 15h30 à l’hôtel Hilton de Yaoundé.

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