Après l’atelier de septembre dernier à Douala, le comité de pilotage planche déjà sur l’avenir.
« Un atelier-test qui pour nous a été un test concluant ». Théodore Kayese, président du comité de pilotage de la formation en journalisme culturel et critique d’art, également point focal Douala pour Arterial Network Cameroun, ne boude pas son plaisir. Un sentiment de satisfaction après l’accueil favorable de l’atelier organisé du 24 au 26 septembre 2014 à l’Institut français du Cameroun, antenne de Douala, par la représentation camerounaise du réseau culturel africain Arterial Network. Accueil favorable par l’African Arts Institute (Afai), dont la responsable, la Sud-africaine Belisa Rodrigues, était présente lors de la formation. Sentiments positifs de la part aussi du ministère des Arts et de la Culture, représenté par son délégué régional pour le Littoral, Michel Edouard Ndoyé Messi qui déclarait : « Il y avait des participants de qualité. Je voudrais surtout souhaiter que cette cuvée compte les ambassadeurs du nouveau journalisme culturel au Cameroun ».
Le nouveau journalisme culturel donc, qui va au-delà de cette accusation d’amour pour le scandale et l’évènementiel. Qui donne plus de visibilité à l’art et à la culture dans toutes leurs composantes. Pour cela, les 25 participants à ce premier atelier – une suite est prévue – ont été outillés sur le nécessaire background à posséder pour mener à bien sa mission de militant artistico-culturel. L’importance de connaitre son environnement et de savoir comment transmettre ses idées au public. L’encadrement sur ces divers aspects a été assuré par Blaise Etoa, Théodore Kayese et Alain Tchakounté – dont le « référent africain » aura marqué les échanges jusqu’à la fin.
Au-delà de la formation, un sujet d’actualité : la place de la culture dans les rédactions. Pas toujours satisfaisante, de l’avis des participants. D’où l’idée de lobbying émise par Blaise Etoa. Et déjà, le comité de pilotage est sur le terrain pour préparer les formations à venir, la prochaine étant idéalement prévue d’ici la fin de l’année. Après cette introduction au journalisme culturel et à la critique d’art, il sera question de donner des armes d’argumentation aux participants. Et l’équipe d’encadrement devrait s’enrichir de la présence de Ruth Belinga, plasticienne et historienne de l’art, pour la session à venir.
