Les deux institutions ont signé mercredi une convention de partenariat pour mieux gérer les systèmes d’information dans les administrations publiques.

L’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC) a mené des audits de sécurité au sein des structures étatiques il y a quelques mois. D’après les résultats de ces études, il ressort que bon nombre d’administrations publiques utilisent des logiciels piratés. Ce qui cause un réel handicap dans le contrôle des systèmes d’information publics. Conscient de la situation, le Premier ministre, chef du gouvernement, a instruit des logiciels authentiques acquis auprès des éditeurs.

Pour mener à bien sa mission, le Contrôle supérieur de l’Etat (Consupe) a sollicité l’appui de l’ANTIC. Les deux institutions ont signé mercredi, une convention de partenariat dont l’objectif principal est de veiller sur l’authenticité des logiciels utilisés dans les administrations publiques. Pour le ministre Henri Eyébé Ayissi, qui a paraphé les documents pour le Consupe, le partenariat permettra d’avoir plus de visibilité sur la conformité des lois et règlements, la fiabilité des informations traitées, la sécurisation des données stockées, financières notamment et la réalisation et l’optimisation des opérations. Le directeur général de l’ANTIC, Ebot Ebot Enaw, de son côté, a rassuré sur le fait que sa structure ne ménagera aucun effort pour atteindre les objectif fixés dans la convention. La cérémonie de signature de cette convention de partenariat a eu lieu à l’Hôtel Hilton de Yaoundé en présence du ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Michel Ange Angouin et du ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, Emmanuel Bonde.