Un document contenant un plan d’actions de sensibilisation, d’éducation et d’information remis au ministre Hele Pierre mercredi dernier à Yaoundé.

Le document du Programme national de sensibilisation et d’éducation à l’environnement (Pnsee) est dense. Preuve de ce qu’en matière d’environnement, il y a beaucoup à dire au Cameroun. En effet, au fil du temps, on observe un taux d’urbanisation de 55% de la population nationale, entrainant un accroissement du taux de consommation des ménages en général, du parc immobilier et automobile et partant, la production des déchets nocifs pour l’environnement. Pour y faire face, le ministre de l’Environnement de la Protection de la nature et du Développent durable (Minepded) a entrepris de susciter une conscience environnementale au sein de la population camerounaise. D’où le souci de concevoir le document du Pnsee, remis officiellement au ministre Hele Pierre à l’occasion d’un atelier national organisé mercredi dernier à l’Hôtel Mont Fébé de Yaoundé.

Le document du Pnsee contient des plans d’actions sectoriels et régionaux par secteurs d’activités, comprenant les actions de sensibilisation, d’éducation, d’information et de formation. Il comporte également des règles de préservation de l’environnement. Dans son allocution de circonstance, le ministre Hele Pierre a exprimé sa satisfaction à toutes les administrations qui ont contribué à la réalisation dudit document. Il est également revenu sur les raisons qui ont motivé sa conception : « Il s’agit de faire évoluer les comportements individuels et collectifs dans le sens de la préservation du patrimoine naturel et de l’amélioration du cadre de vie des populations », a-t-il déclaré. Etant donné que la problématique de l’environnement est transversale, il a annoncé que les actions inspirées seront menées de façon à répondre aux préoccupations de toutes les couches socioprofessionnelles. Séance tenante, il a invité les administrations à créer en leur sein, une cellule environnementale.