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Dossier de la Rédaction

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27 otages camerounais et chinois libérés

Otages-1Ils sont arrivés samedi matin à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, accompagnés par le ministre, SGPR, Ferdinand Ngoh Ngoh.

Happy end pour les dix otages chinois enlevés dans la nuit du 16 au 17 mai 2014 à Waza et  les 17 Camerounais victimes du même sort le 27 juillet 2014 à Kolofata, dans la foulée des attaques attribuées aux membres de la secte islamiste Boko Haram dans ces deux localités de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Après avoir été libérés dans la nuit de vendredi à samedi dernier, ils ont été transférés dans la capitale. Lorsque l’Hercule C130 de l’armée camerounaise les transportant s’immobilise sur le tarmac de l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen ce 11 octobre 2014, il est 10h05. Des journalistes, cameramen et photographes se bousculent pour immortaliser cet instant mémorable, en dépit des rigueurs du service d’ordre. Sous un ciel clément, quelques soldats du Bataillon d’intervention rapide (BIR) sortent les premiers des entrailles de l’appareil, suivis par le ministre, secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh et les 27 otages tant attendus, les uns à la suite des autres, sains et saufs. L’émotion des autorités et des familles venues les accueillir est à son comble. Accolades entre le  SGPR et le vice-Premier ministre, ministre délégué à la présidence chargé des Relations avec les Assemblées, Amadou Ali, dont l’épouse fait partie des otages libérés. Puis, une longue étreinte entre le vice-PM et sa conjointe. Pendant ce temps, l’ambassadeur de la République populaire de Chine, Wo Ruidi, serre chaleureusement les mains de ses compatriotes libérés, le teint bronzé et l’air amaigri. Au milieu de cette ambiance joyeuse, une femme se met à genoux et crie très fort, le regard tourné vers le ciel : « Merci Seigneur, merci pour tes bienfaits », lance-t-elle à plusieurs reprises. Approché par le reporter de CT, Mme Philomène Eroung, ivre de joie, nous apprend que son époux, Anatole Eroung, adjudant chef de son état, est enfin libre. Les autres membres des familles des ex-otages camerounais embrassent très fort les leurs. Tout se déroule sous l’encadrement vigilant des soldats du BIR. Les anciens captifs sont manifestement très fatigués. Le personnel médical et des ambulances ont été mobilisés. Le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, a fait le déplacement en personne.

Un peu à l’écart de la foule, une femme est  couchée dans l’une des ambulances, assistée par  le personnel médical et une « garde-malade ». D’après celle-ci, il s’agit d’Yzatou Yerima Lamine « qui est tout simplement choquée ». D’où sa prise en charge. Après la chaleur des retrouvailles, au pas de course, les autorités, les familles et les médias prennent place à bord des véhicules. Les otages, dans leur majorité, sont assis dans  un bus du BIR.  Puis, le cortège s’ébranle en toute vitesse, sous bonne escorte, en direction de l’Hôpital général de Yaoundé.                                                                                                                                           

Ici, tous les ex-otages se soumettent aux consultations médicales d’usage. Les paramètres sont pris. Le ministre de la Santé publique, toujours présent, nous confie qu’ils seront tous suivis pendant un certain nombre de jours, que ce soit à l’hôpital ou à domicile, car ils reviennent d’une zone à risque. On s’achemine vers la mi-journée. Le soleil est au zénith. Des curieux s’approchent de la clôture de l’établissement hospitalier pour vivre l’événement.otages-2                                                                                                                                  

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