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Dossier de la Rédaction

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Les riverains du barrage de Memve’ele mieux impliqués

Une crise de confiance couvait depuis deux ans déjà. Calme et sérénité ramenés au terme d’une réunion présidée, jeudi dernier à Ma’an, par le gouverneur du Sud. 


Les populations riveraines du site de construction du barrage hydro-électrique de Memve’ele dressent, elles-mêmes, un constat : deux ans après la pose de la première pierre du chantier par le chef de l’Etat, l’impact des activités du Programme d’accompagnement socio-économique de Memve’ele (PASEM) n’est pas assez perceptible. Conséquence : une humeur assez électrique règne dans l’ensemble de l’arrondissement de Ma’an qui abrite le projet. Pour ramener le calme et, surtout, la sérénité, le gouverneur de la région du Sud est allé sur le terrain jeudi 9 octobre dernier. Jules Marcellin Ndjaga, dans la salle des actes de la commune, a ainsi réuni autour d’une table les responsables du PASEM et les populations venues en grand nombre.

Selon Gervais Mengue Essono, maire de Ma’an, le non-déploiement du Pasem sur le terrain depuis la mise en œuvre du projet Memve’ele a considérablement semé le doute et même biaisé significativement la perception de ce programme, en particulier, et du projet Memve’ele en général, aussi bien dans l’arrondissement de Campo que de Ma’an. D’où l’urgence, reconnue par l’ensemble des populations, de mettre en œuvre, dans les meilleurs délais, des actions concrètes et palpables sur le terrain.

En réaction aux récriminations, les responsables du PASEM, appuyés par la direction du projet Memve’ele, ont donné raison aux populations, relevant cependant des actions concrètes déjà menées, à savoir : la réhabilitation du point d’eau potable de Nyabizan et l’équipement de son centre de santé, la formation de 300 jeunes aux métiers utiles à l’accompagnement des travaux de construction du barrage ... Ils ont, par la suite, rassuré tout le monde que tout ira pour le mieux dans les mois à venir. Car, les lenteurs administratives, obstacle d’importance dans les procédures de passation de marché du PASEM, trouvent progressivement des solutions efficaces. Ce à quoi il faut ajouter le vote récent d’un budget autonome qui permettra un meilleur déploiement du PASEM auprès de ces populations-cibles.

Après de longs échanges sur les missions du PASEM, Dieudonné Bisso, directeur du projet Memve’ele, a rassuré l’assistance de la continuité des activités du Pasem. Pour lui, après une période de léthargie, due entre autres à certains recadrages techniques, le programme amorce progressivement son démarrage effectif. Une situation confirmée par le Coordonnateur du PASEM, Bahana Sapouma, qui a soutenu que des actions plus visibles vont être menées sur le terrain. Jules Marcellin Ndjaga, tout en disant sa satisfaction, a rassuré les populations sur la poursuite des activités du PASEM, pendant et après les travaux de construction du barrage.

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