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Dossier de la Rédaction

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Dla V ferme ses « maisons closes »

Le sous-préfet a fait boucler couloirs et baraques suspects utilisés par les prostituées.


Bépanda « Montée Américain » était devenue une zone de non droit et de haute débauche. Les belles de nuit, en provenance d’autres quartiers de la ville, en avaient fait leur QG. Tous les soirs dès 19h, elles se produisaient au vu et au su de tout le monde, a appris CT de sources concordantes. Ce spectacle dégradant a amené le sous-préfet de l’arrondissement de Douala V, Jean-Marie Tchakui, à prendre des mesures draconiennes.

Après une première rafle dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre dernier, pilotée par le commissaire du 7e arrondissement et qui a permis d’embarquer une cinquantaine de filles qui pratiquaient « le plus vieux métier du monde », le chef de terre est lui-même descendu sur le terrain le 2 octobre au matin, pour apposer des scellés sur des espèces de baraques mal famées.

Sur les lieux, le sous-préfet découvre avec stupéfaction que l’activité est plutôt florissante et bien organisée. Dans une espèce de couloir sombre, au fond duquel on retrouve des baraques insalubres, sans eau courante ni autres commodités, juste un ou deux matelas, pour la « service » offert ici. D’après certaines informations, ces travailleuses du sexe pouvaient recevoir deux clients en même temps. Tout ceci pour des prix de passes oscillant entre 200 F et 3000 F. Bon à savoir, la somme récoltée au cours d’une soirée est généralement partagée avec le protecteur, appelé « Katika », ou alors avec propriétaire du logis. Ils font alors du fifty-fifty.

En plus d’abriter ces activités, le coin est devenu un haut lieu d’insécurité. Tout autour, il y a des débits de boisson, et les prostituées s’insèrent parfois dans un système bien huilé, servant d’appât. Il est régulièrement arrivé qu’un amateur de chair fraîche ( ?) devienne le gibier d’une faune d’agresseurs. Entraîné dans un coin sombre, il est alors proprement dépouillé de tout ce qu’il possède. Au grand désarroi des propriétaires des bars qui voyaient leur clientèle s’amenuiser au fil des jours.

Pour les populations riveraines, dont certains ont requis l’anonymat par peur des représailles, la descente du sous-préfet a été un ouf de soulagement. Elles espèrent que la décision prise par l’autorité de l’arrondissement est définitive.

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