La mission d’évaluation de l’infrastructure réglementaire a débuté ses travaux lundi dernier à Yaoundé.
La radioprotection est l'ensemble des mesures prises pour assurer la protection de l'homme et de son environnement contre les effets néfastes des rayonnements ionisants. Au Cameroun, 700 travailleurs sont exposés à ces rayonnements, selon un inventaire de l’Agence nationale de radioprotection au Cameroun (ANRP), infrastructure en charge de la radioprotection et de la sûreté radiologique au Cameroun. Raison pour laquelle une telle infrastructure est essentielle dans un pays qui utilise les technologies nucléaires dans les domaines comme la médecine, l’industrie, l’agriculture et la recherche. Pour promouvoir et maintenir l’infrastructure réglementaire de radioprotection et de sûreté radiologique en accord avec ses standards de sûreté, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a mis en place un outil d’évaluation externe des activités réglementaires des infrastructures de radioprotection : Integrated Regulatory Review Service (IRRS).
Ainsi, neuf experts de l’Aiea séjourneront pendant dix jours au Cameroun pour mener à bien la mission d’évaluation débutée lundi dernier à Yaoundé. L’objectif étant de faire un examen des activités réglementaires de l’ANRP conformément aux principes et normes de sûreté de l’AIEA. Résultats attendus : l’amélioration de l’infrastructure réglementaire et le renforcement de sa crédibilité sur les plans national et international. Le directeur général de l’ANRP, Dr Augustin Simo, étaye : « L’AIEA a constitué une équipe d’auditeurs pour rencontrer l’ANRP pour évaluer l’ensemble des champs d’activités de l’ARNP dans tous les domaines. » L’inspecteur général du ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Roger Noël Iroume, a déclaré : « Les instruments juridiques vont être renforcés et appliqués aux exigences de sûreté et de sécurité ».
