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Dossier de la Rédaction

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Les marchés de la Mirap ne désemplissent pas

Trois ans après le lancement des marchés forains et périodiques, consommateurs et producteurs apprécient.

Il y a de la vie au marché forain de la Mission de régulation des approvisionnements des produits de grande consommation (Mirap) de passage au quartier Nkomo à Yaoundé ce 10 octobre. Commerçants et clients sont en pourparlers. La vingtaine d’opérateurs présents (commerçants et producteurs) proposent des vivres : huiles végétales, viande de porc, fruits, riz, sardines en boîte, sucre, pâtes alimentaires… Alain Youmbi, marchand de poulets, accompagne la Mirap dans sa mission depuis son déploiement en 2011. Après trois ans de collaboration, son bilant est positif. « L’engouement est là. Les consommateurs ont le programme de passage des marchés forains. Ils savent quels jours nous venons», explique-t-il. Pour ce qui est des prix : « Nous vendons un poulet de chair à 2400F. C’est nettement moins cher qu’au marché. Je gagne peu mais si j’ai la possibilité de vendre tous les jours c’est bien», affirme-t-il. Matthieu Enama, producteur de fruits en provenance d’Okola, a lui aussi intégré la Mirap : « Cela fait un an et demi que j’y suis. L’enthousiasme est toujours présent, même comme on a l’impression que c’est devenu une routine. Tant que la Mirap existe, je continuerai à nourrir ma petite famille », confie le commerçant. Et d’ajouter : «  Je vends 11 oranges à 500F alors qu’au marché, on en trouve six au même prix. Même si on baisse les prix n’importe comment, il y en aura toujours qui ne seront pas satisfaits. »

Effectivement, il y a des consommateurs sceptiques. « Les prix sont pratiquement les mêmes qu’au marché. On m’a proposé un tas de tomates à 500F, parmi il y en avait qui étaient pourries mais la vendeuse m’a rétorqué que je n’ai pas le droit de trier les tomates. Si on a des connexions avec certains commerçants au marché pour des réductions, il vaut mieux les exploiter.» De son côté, Thomas Ntsiun, commerçant déclare : « Au début il y avait affluence, mais maintenant on jongle. On va vers les clients. » Marchés forains témoins sont ouverts quatre fois par semaine, de mercredi à samedi. Là, le kilo de viande sans os à 2400 F et 1900 F pour celui avec os. Certains comme Sylvie E., qui a acheté trois poulets de chair profitent de l’occasion : « Je préfère faire des achats en quantité parce qu’au marché ce n’est pas toujours évident», déclare la ménagère.

Selon la Mirap, plus de 125 000 ménagères s’approvisionnent mensuellement sur ses marchés sur l’ensemble du territoire national et plus de 4500 témoignages positifs sur 5000 ont été recueillis. Aussi, entre 2011 et 2013, près de 25 000 tonnes de produits locaux ont-elles été commercialisées dans ses marchés. Toutefois, les responsables déplorent des pertes post-récole importantes, la collecte non exhaustive des produits et de mauvaises conditions d’hygiène et de salubrité. Ils comptent pour ce faire, améliorer la qualité et le volume des approvisionnements, ainsi qu’optimiser la durée de conservation des produits.

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