Le sujet au centre de la conférence de presse donnée lundi au ministère des Affaires étrangères à Pékin.
M. Hong Lei, l’un des trois porte-paroles du ministère chinois des Affaires étrangères, a, comme à son habitude, le visage grave quand il entre pour tenir la conférence de presse quotidienne à Pékin. Mais hier, lundi 13 octobre 2014, il a esquissé un léger sourire au moment d’aborder les questions de CT au sujet de la libération des otages samedi dernier. « Le gouvernement chinois apprécie les efforts faits par le gouvernement camerounais pour la libération des 10 travailleurs chinois retenus en otages depuis mai dernier », lance-t-il.
Il poursuit en « saluant le tact du président Paul Biya » dans la gestion de ce dossier. Et à la question d’un journaliste américain qui s’interroge sur le montant d’une « éventuelle rançon qu’aurait versé le gouvernement chinois », la réponse est toute aussi limpide. « Je n’ai aucune information pouvant corroborer votre propos. » Sans manquer au passage de repréciser que « la Chine est contre toute forme de terrorisme, surtout lorsqu’il s’agit de kidnapping des civils ». Le diplomate va alors réaffirmer le soutien que son gouvernement apporte à celui du Cameroun dans sa lutte contre Boko Haram, dans le même sens qu’indiquait déjà Wo Ruidi, l’ambassadeur chinois à Yaoundé, le 30 septembre dernier.
A la fin de l’exercice de questions-réponses avec la presse internationale accréditée, M. Hong Lei confie à CT que l’ambassade de Chine à Yaoundé et l’employeur des 10 ex-otages prennent des dispositions pour que ces derniers reçoivent des soins appropriés et se remettent de la dure épreuve qu’ils ont vécue.