Le ministre des Transports s’y est rendu mardi, avant d’inaugurer le pont sur la rivière Dinde.

Trois mois après son dernier passage à l’aéroport international de Douala, Robert Nkili, ministre des Transports, y est revenu ce 14 octobre. Comme la fois précédente, le ministre est venu faire le point des travaux de réhabilitation en cours à l’aéroport. L’espace réservé à la « livraison de bagages » au « contrôle de police, départs et aux arrivées » des voyageurs a retenu son attention.

Ici, les choses ont changé. La modernisation des infrastructures est visible. L’on constate que c’est un véritable joyau architectural qui se peaufine. L’aérogare, dans quelques mois, n’aura plus rien à voir avec son visage d’antan. Sur le plan de la sécurité également, tous sera mis en œuvre pour que les visiteurs qui entrent dans notre pays soient satisfaits.

C’est donc content que le ministre des Transports a effectué, accompagné de responsables des Aéroports du Cameroun (Adc), la visite guidée mardi matin du chantier. En outre, cela a permis à la tutelle de constater le travail d’orfèvre qui s’y déroule depuis quelque temps. D’un point à un autre, le Mint a observé, posé des questions et écouté toutes les explications utiles. Mis en service il y a 37 ans, l’aéroport de Douala avait besoin d’un coup de neuf.

La deuxième étape du déplacement de Robert Nkili à Douala, l’inauguration du pont sur la rivière Dinde. Construction commandée par l’Agence pour la Sécurité de la Navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) et réalisée par l’entreprise Razel. Cet ouvrage a pour but d’améliorer la circulation aérienne et assurer la sécurité. Long de 60m, il comprend une voie de circulation de 3,3m de large et deux trottoirs. La fondation se compose de 18 pieux.

La rivière qui divise la zone voisine aéroportuaire en deux parties était jadis traversée par un pont métallique construit dans les années 1960. Ce pont vient donc résoudre la carence relevée par l’organisation de l’aviation civile internationale dans le domaine de l’accessibilité des points critiques de l’aéroport international de Douala.