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Dossier de la Rédaction

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Un dernier carré sans surprise à la CAN féminine

Cameroun – Côte d’Ivoire et Nigeria – Afrique du Sud sont les affiches au terme du tour.


La sélection camerounaise, sur les trois dernières éditions de la CAN féminine, a réalisé cette année sa meilleure performance en phase de poules. Les Lionnes n’avaient jamais occupé la première place d’un groupe. Du moins,  entre 2010 et 2014. Avec trois buts inscrits et un encaissé, le staff technique pourrait se satisfaire face à de telles performances à cette 9e CAN de football féminin en Namibie. Mais la défaite samedi, en dernier match dans la poule B, face au Ghana au stade Sam Nujoma Stadium de Windhoek, est venue remettre le travail effectué en question. « Il y a encore des erreurs individuelles que l’on commet. Nous espérions pourtant remporter cette rencontre », regrette Carl Enow Ngachu. Il faudra se réviser. Le Cameroun a, à chacune de ses rencontres, offert un style de jeu différent. Face à l’Algérie, par exemple, elles se sont montrées explosives dans les contres, souvent regroupées dans leur camp en défense, solides dans les duels. Mais les demi-finales, c’est un autre monde, surtout lorsque l’on doit affronter une équipe ivoirienne revigorée.

Qualifiée sans surprise, mais sans vraiment impressionner dans le jeu, le Nigeria détient de son côté, la meilleure attaque du premier tour de la poule A avec 12 buts sur les 22 inscrits par l’ensemble des quatre équipes (Namibie, Côte d’Ivoire, Zambie). C’est également la meilleure attaque du premier tour de l’ensemble de la compétition. Mais pour les spécialistes, cela s’explique. Les Super Falcons étaient bien loties, dans une poule de novices avec les Namibiennes et les Zambiennes, qui prenaient part pour la première fois, à cette compétition. La Côte d’Ivoire, elle, est à sa deuxième compétition successive. Le retour de Perpetua Nkwocha, meilleure buteuse de la sélection, dans le groupe des 21, témoigne à suffisance la hardiesse du sélectionneur, Edwin Edem Okon.

C’est au bout de l’effort que la sélection sud-africaine, meilleure attaque de la poule B, a obtenu son ticket pour le carré final. Grâce aux cinq buts marqués contre l’Algérie en dernier match de poule, Vera Pauw, le sélectionneur des Banyana Banyana a confirmé la posture de favori de son collectif. Finaliste lors de la dernière édition, la coach veut voir les Banyana briller au Canada. Et cela ne passera que par une victoire en demi-finale mercredi 22 octobre prochain, face au Nigeria. De son côté, Clémentine Touré, coach de la Côte d’Ivoire, a connu la gloire avec la Guinée équatoriale en 2008. Avec son pays, cette ancienne joueuse de la sélection ivoirienne veut soulever le trophée. Mais, il faudra résoudre l’équation Cameroun ce même mercredi.

Et on ne peut encore jurer de rien, tant le football est en constante évolution. Tout va plus vite : le remplacement des blocs défensifs, le pressing. On a bien vu un mécanisme de harcèlement de l’adversaire se mettre en place. « Les sélections ont évolué. Le Ghana d’il y a deux ans n’est pas celui d’aujourd’hui. Vous avez vu la Namibie jouer ? On ne dirait pas un novice », a reconnu le sélectionneur ghanéen, Yussif Bassigi. L’Algérie l’a démontré durant ses deux premières rencontres : quand on ne presse pas, on se replie et on serre les lignes. Les trois premiers de cette CAN, qui s’achève vendredi, se qualifieront pour le Mondial canadien.

 

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