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Dossier de la Rédaction

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La liste des victimes des accidents de Biyem-Assi s’allonge

Le jeune Tadjeu Tadjeu Jason, 17 ans s’ajoute aux morts de jeudi dernier.


C’était déjà très difficile jeudi dernier pour les habitants du lieu dit Montée des Sœurs. Eux qui ont vu leurs boutiquiers (Abass), amis ou camarades de classe, morts ou inconscients. Mais, plus les jours passent, plus les dégâts causés par ce « camion fou» semblent augmenter. Alors que le premier bilan dressé par les autorités jeudi dernier faisait état de six morts et 15 blessés, il y aurait eu d’autres morts entre-temps.

Dimanche, CT a rencontré le père d’un des enfants arrachés à la vie par l’engin défaillant. Il affirme que son fils, Tadjeu Tadjeu Jason, âgé de 17 ans et élève en classe de Première à Nescas, un collège du quartier, a effectivement été tué ce jour. Il raconte : « Ce sont ses camarades qui m’ont dit qu’il avait été victime d’un accident de la circulation. Lorsque j’arrive sur les lieux, son corps n’y est pas. Le premier tour effectué dans trois hôpitaux a été infructueux. C’est en retournant à l’Hôpital central pour la seconde fois que j’ai retrouvé la dépouille de mon enfant : la tête amochée et le pied gauche broyé », affirme-t-il. Le père visiblement très touché, relève que son fils n’a pas été compté dans la liste des autorités. Au-delà de ce cas, des riverains et le nommé Fabrice Marcel Onguené, propriétaire du domicile saccagé par le gros-porteur, indiquent également qu’une mère, dont ils ignorent le nom, n’aurait pas survécu après avoir perdu deux de ses enfants dans le drame. C’est son mari en personne qui le leur a fait savoir. Ces deux cas, d’après eux ne sont pas les seuls. Les victimes de ce camion seraient plus nombreuses que les chiffres avancés.

D’après Appolinaire Dama Mvondo, sous-préfet de Yaoundé VI, l’on devrait retenir que l’accident, pour ce qui est des chiffres en sa possession, a fait six morts, dont deux non-identifiés et 15 blessés.  De nouvelles victimes ne lui ont pas encore été signalées. Le camion accidenté appartiendrait à la société Mel-Cam, fournisseur d’équipements électriques. Avant le drame, le véhicule sortait de deux jours de réparation dans un garage. C’est lors des tests du mécanicien que l’irréparable se produit. Cet autre accident de la circulation, qui intervient après celui de Ndokoti à Douala, vient à nouveau remettre sur la table la question de la circulation des gros porteurs en journée dans les villes camerounaises. La circulation, pourtant interdite par des textes précis signés par les autorités compétentes, continue allègrement, malgré les accidents et leurs cortèges de morts.

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