C’était à  l’occasion de  la  troisième édition des  Journées d’excellence qui viennent de  se tenir à Ngaoundéré.

Pour la troisième édition des Journées d’excellence,  une  centaine de chercheurs issus de différentes institutions publiques et privées , exerçant  dans les cinq départements de  l’Adamaoua  ont pris  part  à l’évènement, organisé les 14 et 15 octobre 2014 à Ngaoundéré.  C’est une initiative  du Centre régional de  recherche et  d’innovation.  Le public  de  la  cité capitale de l’Adamaoua et  des environs  a pu apprécier leur savoir-faire dans les domaines de  la pharmacopée traditionnelle, la construction mécanique et l’agro-alimentaire. Ces produits ont été dévoilés à la faveur de l’exposition qui avait pour théâtre, l’esplanade du Centre régional de recherche et d’innovation. Les médicaments traditionnels homologués et traitant diverses sortes de pathologies et une gamme variée d’appareils mis au point par les chercheurs basés dans la région de  l’Adamaoua ont été présentés au public. Quatre-vingt chercheurs venant des structures publiques à l’instar du Centre régional de recherche et d’innovation, du Centre régional de l’IRAD de Wakwa, de l’Université de Ngaoundéré ; les chercheurs venant des structures privées, les chercheurs indépendants, ceux des entreprises de production et bien d’autres organisations ont reçu des primes d’encouragement.

Selon le Dr Aboubakar Dandjouma  Almeck  Kétaona, chef du Centre régional de recherche et d’innovation de l’Adamaoua, l’un des enjeux de ces  Journée s d’excellence était d’ « esquisser les contours d’une plate-forme permanente de concertation et  de partenariat  entre  les différents maillons de la chaîne de  la recherche, notamment les acteurs locaux du développement et les chercheurs et innovateurs de cette  région ». Les bases de la structure ont effectivement  été posées à l’occasion de cette kermesse scientifique qui avait pour fil d’Ariane : « Recherche scientifique et innovation, contribution au développement de la région ».  On retiendra des exposés et débats que les chercheurs doivent travailler impérativement  en synergie ; condition sine qua non pour que les résultats de leurs travaux contribuent à l’amélioration effective des conditions de vie des populations. C’est d’ailleurs dans ce sens que Hamadou Mana, l’inspecteur général des services régionaux qui représentait le gouverneur de l’Adamaoua à cette  rencontre a déclaré  qu’au-delà  des récompenses  et primes qui ont été attribuées, il n’y a eu  ni de  vainqueur ni de vaincu. « L’émergence de notre région se fera  avec  la recherche  ou  ne se fera pas », a-t-il affirmé.