30 bêtes de forte fécondité remises à des organisations de producteurs hier à Douala.

15 petits par portée, presque trois portées par an et trois ans de pic de « carrière ». Les performances dont sont créditées les dix truies remises par le Paca (Projet d’Amélioration de la compétitivité agricole) hier, 15 octobre, au Gic Le Moineau de Pouma, font rêver. Surtout que les races élevées localement, victimes de dégradation du potentiel génétique, tournent à 7 ou 8 petits par portée, d’après des données communiquées par des responsables locaux du Minepia. Dans la foulée, 20 verrats ont été distribués à dix autres organisations de producteurs (deux par groupement) de la région du Littoral, lors d’une cérémonie organisée à la délégation régionale du Minepia à Mboppi.

L’objectif de l’opération n’aura échappé à personne : améliorer substantiellement la production, et améliorer ainsi la disponibilité de la viande porcine sur les marchés.

Les porcelets distribués hier sont les premiers petits des 73 bêtes de race Naïma, importées de France en septembre 2013 par le Paca. Cette vague initiale avait été transférée à la station d’élevage de Kounden (dans le Noun), et viennent donc de livrer une première cuvée de porcelets eux-mêmes très féconds. Selon des informations fournies par le Paca, il est question de mettre progressivement à la disposition des organisations de producteurs 2000 porcelets géniteurs de haute performance.

Les structures bénéficiaires devront non seulement améliorer la productivité de leurs exploitations, mais aussi mettre à la disposition des autres producteurs des porcelets charcutiers à haute performances zootechniques (qui arrivent très vite à la taille d’abattage). L’optimisme semble de mise chez les différents acteurs de la filière, quant aux capacités des porcelets à booster la production. Qui vivra… verrat.