Depuis le 2 octobre dernier, le campus revit de plus belle après deux mois de vacances.
Après deux mois de vacances, les étudiants sont de retour à Dang. Une fois franchi le grand portail de l’université, une foule attire les regards. Comme une ruche, l’esplanade du centre médico-social fourmille de monde. Deux semaines après le début effectif des cours, les étudiants sacrifient encore aux procédures des inscriptions et pré-inscriptions. A Dang, les choses se passent très bien. Dans le calme, l’ordre et la discipline.
Tout au long du chemin qui mène au rectorat, par petits groupes, les étudiants longent les deux côtés de la route. Dans le bâtiment abritant l’Ecole nationale supérieure des sciences agro-industrielles (ENSAI) et l’Institut universitaire de technologie (IUT), l’ambiance est studieuse. Les deux écoles de formation viennent de boucler avec les soutenances de fin de formation. Ces établissements ont enchaîné immédiatement avec les cours. Pas de temps à perdre. Vendredi dernier, le recteur de l’université de Ngaoundéré, le Pr Paul Henri Amvam Zollo a d’ailleurs effectué un tour de ce côté-là, question de s’assurer que tout va bien. En l’espace de trois semaines, il a signé deux conventions avec deux établissements financiers, nouveaux partenaires de l’institution qui veut faciliter le paiement des droits universitaires aux 25.000 apprenants enregistrés à l’Université de Ngaoundéré.
Un arrêt à l’amphi 750, relativement excentré. La grande salle de cours est pleine. Les étudiants inscrits en première année de la Faculté des Sciences juridiques et politiques viennent de terminer le cours sur « l’Histoire des institutions et des faits sociaux. » Dans quelques minutes, ils vont enchaîner avec un autre cours consacré aux « droits des personnes. » Assis au fond de la salle, Beyem Beyem, un étudiant qui découvre ce milieu, apprécie plutôt l’ambiance. « C’est vraiment calme. Les profs sont assidus. Tout se passe bien », affirme-t-il.
De l’autre côté de la route, dans les locaux de la Faculté des Sciences et de la Faculté des Arts, Lettres et Sciences humaines, les cours ont déjà presque « atteint la vitesse de croisière », témoigne un enseignant. A l’Ecole de géologie et d’exploitation minière de Meiganga, l’un des huit établissements que compte l’Université de Ngaoundéré, le Pr. Ngounouno Ismaël, directeur de cet établissement qui forme les ingénieurs et les techniciens supérieurs en recherche minière, confirme le redémarrage des cours. Mais, seuls les anciens ont effectivement repris. La rentrée des « bleus », elle, est prévue le 27 octobre prochain. Au rectorat de l’Université de Ngaoundéré, c’est le calme plat. Les responsables en place s’affairent à régler les derniers détails relatifs à l’entrée.
