La préparation de la demi-finale contre la Côte d’Ivoire a débuté pour le Cameroun depuis le week-end.
Face à la Côte d’Ivoire, ce sera dur et serré probablement. Camerounaises et Ivoiriennes se retrouvent au Sam Nujoma Stadium de Windhoek mardi en demi-finale de la 9e CAN féminine. Les Lionnes, juste avant le début de la compétition, avaient un avantage psychologique sur leur adversaire qu’elles avaient battu en 2012 en Guinée équatoriale par 4-1. Cet adversaire-là était alors à sa première CAN. A quelques heures de la rencontre et après une défaite face au Ghana, la confiance du début a laissé place à l’inquiétude. C’est une autre compétition qui commence. Au Safari Court de Windhoek en Namibie, la sélection camerounaise a débuté par une séance-vidéo dimanche. Et ceci avant la phase pratique amorcée sur la pelouse synthétique du Sam Nujoma Stadium. C’est clair pour les Lionnes : il faut oublier la victoire de 2012 et remettre les choses à plat.
Demain, Ngachu et son groupe voudront proposer un schéma tactique ambitieux et osé. Carl Enow Ngachu, en pédagogue, décortique chacune des rencontres de son adversaire. Fidèle à ses techniques de visionnage, c’est ensemble que l’on essaie de comprendre X ou Y situation de jeu. « Le coach nous permet de donner notre avis. Nous échangeons, chacune de nous expose son analyse d’une scène précise », explique à CT, le vétéran de la sélection, Madeleine Ngono Mani. Les Camerounaises en sont conscientes, elles joueront contre une « très belle équipe ivoirienne ». La sélection a beaucoup progressé, puisqu’elle a réussi à obtenir une place dans le carré d’As après deux participations à une phase finale de la CAN.
Pour les Lionnes, la priorité est une place pour le Mondial 2015 au Canada. C’est d’ailleurs pourquoi l’heure est à la concentration. « On ne va pas trop se concentrer aussi. Nous savons ce qu’il y a à faire. C’est pourquoi nous essayons de penser à autre chose », précise Christine Manie, la capitaine. Les Ivoiriennes, pour leur part, sortent la carte de l’humilité et de la réserve. « Un match de football se joue en 90 minutes. Nous ne promettons rien pour le moment. Nous ne sommes pas pour l’auto-glorification. Nous espérons que les Dieux du football seront de notre côté », avoue Ines Tia Viho, attaquante de la sélection ivoirienne. En attendant demain, l’heure à la concentration et la pression monte.
