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Dossier de la Rédaction

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Il faut libérer les financements alternatifs pour le développement de l’Afrique

Tel est le plaidoyer au centre des réflexions à Marrakech, à l’occasion de la tenue de la neuvième édition de l’African Development Forum (ADF-9) ouvert lundi dernier.

La qualité des personnalités présentes à Marrakech (Maroc), lundi dernier, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la neuvième édition de l’African Development Forum (ADF-9) ne saurait être un fait banal. Les présences de Alassane Dramane Ouattara, président de la Côte d’Ivoire, Macky Sall du Sénégal, Jose Maria Neves, Premier ministre du Cap Vert et Abdelilah Benkirane, Premier ministre du Maroc, représentant personnel de Mohammed VI, roi du Maroc (pays-hôte ) sont sans doute un signal fort de l’engagement des leaders africains à sortir des sentiers battus et de la vacuité des "recettes à la carte" proposées depuis des lustres pour impulser le développement du continent. L’ADF-9, propose autre chose, visiblement plus intéressant, pour résoudre l’équation économique du continent : les financements alternatifs. Le transfert des fonds, la mobilisation de l’épargne, l’attrait des capitaux étrangers, le marché financier, le partenariat public-privé sont des pistes suggérées pour suppléer l’aide publique au développement ou les fonds publics classiques dont les résultats demeurent mitigés depuis des décennies.


En portant le thème sur les modes de financements pour la transformation de l’Afrique, cette édition de l’AFD s’inscrit dans la tendance positive qui caractérise l’économie du continent depuis plus d’une décennie. Car malgré les guerres qui la fragilisent et les maladies qui déciment ses populations, l’Afrique, pousse une dynamique de croissance certaine, matérialisée par son taux de croissance de 5%, jugé meilleur par les experts. Et pour la maintenir dans cette voie de progrès, les économistes préconisent davantage la mobilisation des ressources propres afin de mieux libérer de nouvelles opportunités et enclencher l’émergence d’une nouvelle Afrique, fière de son identité et dépouillée de ses archaïsmes. En délivrant le message de Mohammed VI, roi du Maroc, Abdellilah Benkirane, Premier ministre, a annoncé la touche du Maroc dans cette perspective de l’Afrique fière et audacieuse : « Casablanca Finance City », la place financière du pays créée pour favoriser l’intégration financière du continent dans la finance internationale afin de mieux canaliser l’épargne mondiale vers l’investissement de l’Afrique.

Autre champ à explorer, la dynamisation du secteur boursier, l’amélioration du climat des affaires, la capitalisation des transferts et la mobilisation de l’épargne locale.

Et dans la recherche des financements alternatifs, les experts ont convenu que l’Afrique ne doit pas y aller avec la courte vision de sortir de la pauvreté, mais de parvenir à une croissance durable, soutenue par ses propres efforts.

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