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Dossier de la Rédaction

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Cristina Duarte vise la présidence de la Banque africaine de Développement

La ministre des Finances et du Plan du Cap-Vert a réitéré sa candidature mardi dernier à Marrakech au cours d’une conférence de presse.

Une femme frêle de prime abord. Elle semble même timide. Ses premiers mots au public venu l’écouter révèlent une personnalité charismatique. Elle parle avec une rare assurance et s’appuie sur ses réalisations en tant que ministre des Finances et du Plan de son Cap Vert natal pour conforter sa candidature à la Banque africaine de Développement (BAD).

A son actif, plusieurs réformes fiscalo-financières qui ont changé le visage du Cap Vert aujourd’hui cité à l’international comme une référence en matière de bonne gouvernance. Cristina Duarte affirme avoir fait de la transparence et de la discipline budgétaire, son champ de bataille. L’informatisation de l’appareil budgétaire du Cap-Vert, de l’élaboration à l’évaluation en passant par la préparation et l’exécution est l’une de ses grandes réussites.

A cela, il faut ajouter une meilleure gestion des revenus du pays. Cristina Duarte travaille à rendre sa fiscalité encore plus compétitive et orientée vers une approche basée sur les résultats. Elle a aussi initié des réformes au niveau de la dépense publique. Une agence a été créée dans le pays pour veiller sur la qualité de cette dépense. « Une réformiste », ainsi se définit-elle. C’est l’expérience qu’elle veut amener à la BAD.

Cristina Duarte affirme que ce sont des personnalités étrangères qui, voyant ses résultats, ont entrepris, il y a deux ans,  de susciter son intérêt pour la présidence de la BAD. « A ce moment, confie-t-elle, j’étais très occupée à faire la gestion des finances publiques au Cap-Vert, je n’y accordais pas d’attentions ». De l’autre côté, le gouvernement du Cap-Vert considérait ces suggestions comme une opportunité et décide en début de ce mois d’octobre de présenter sa candidature.

Plusieurs économistes et anciens ministres sont dans la course  notamment le Tchadien Bédoumra Kordjé et le Tunisien Jalloud Ayed. Cristina Duarte demeure jusqu’ici la seule femme candidate. « C’est juste une coïncidence si je suis femme. Je me sens davantage candidate, enthousiaste de compétir avec les hommes. J’ai des atouts pour être à la présidence de cette institution. Le fait d’être une femme n’est qu’un état, j’ai le potentiel pour y être et  mes rêves pour la BAD », se défend-elle. Les rêves ? Impliquer le secteur privé pour mobiliser les fonds de l’institution, améliorer les instruments pour faciliter la mobilisation de ces fonds et mieux les orienter dans le développement du continent, sans compter les nombreux  acquis à consolider », lance cet ancien cadre de Citi Bank. Titulaire d’un MBA en finance internationale et marché émergent obtenus aux USA, la ministre des Finances et du Plan du Cap-Vert parle français, anglais, portugais, Italien et Créole. La désignation du président de la BAD aura lieu en mai 2015. Le Rwandais Donald Kaberuka termine actuellement son deuxième mandat à la tête de l’institution.

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