La conférence de presse y relative aura lieu mardi prochain à Yaoundé.
Croire au Cameroun (CRAC). C’est le nom du parti politique que lance le 28 octobre prochain à l’hôtel Hilton de Yaoundé, Bernard Njonga, plus connu du grand public dans le cadre de la défense des intérêts des agriculteurs et des éleveurs au Cameroun. Dans le passé, on l’a notamment vu très actif dans la lutte contre l’importation du poulet congelé, la promotion de la souveraineté et l’autosuffisance alimentaires, la dénonciation des détournements des fonds et équipements publics destinés aux producteurs agricoles, entre autres. On l’a même vu à Yaoundé aux côtés de l’altermondialiste français, José Bové. On comprend donc aisément pourquoi en entrant dans l’arène politique, Bernard Njonga est resté dans ce même créneau. Puisque le nouveau parti politique qu’il porte sur les fonts baptismaux parie sur le développement des activités agro-sylvo-pastorales (agriculture, élevage, pêche, forêt), présentées comme premier levier du développement socio-économique du Cameroun. Partant du fait que le pays a un potentiel énorme dans ce domaine mais qui reste sous-exploité et qu’il y a une demande intérieure importante qui n’est pas satisfaite. D’où les importations massives des denrées alimentaires. Pour bien montrer qu’il a désormais changé de casquette, Bernard Njonga a démissionné de la présidence de l’ACDIC (Association citoyenne de défense des intérêts collectifs). Dans le communiqué l’annonçant le 13 octobre 2014, celui qui n’est désormais qu’un membre de cette association affirme que « cette démission ne veut nullement dire que j’ai jeté l’éponge ou que j’abandonne le combat. Non. Je suis, explique-t-il, plus que convaincu que notre développement passe par la mise en valeur intelligente de notre potentiel agro-sylvo-pastoral ». Tout un défi à relever.