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Dossier de la Rédaction

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Embarras en RDC

Le directeur du  bureau conjoint  des Nations unies aux droits de l’Homme  a  quitté la République démocratique du Congo (RDC) vendredi dernier. Pour  la Mission des Nations unies pour la stabilisation de la RDC (MONUSCO), employeur de  Scott Campbell, celui-ci a quitté son pays d’affectation pour des vacances. Tandis que selon le gouvernement de Kinshasa,  le départ  du responsable onusien fait suite à une décision d’expulsion des autorités congolaises. L’appréciation différente du départ de Scott Campbell traduit l’embarras  suscitée par cette affaire.

 En réalité,  le directeur du bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’Homme a été déclaré  indésirable en RDC à la suite de  la publication d’un rapport détaillant de graves violations des droits de l’Homme. Le rapport basé sur  des enquêtes menées par le bureau des Nations unies aux droits de l’Homme documente  la mort d’au moins 9 civils et la disparition forcée de 32, qui impliquerait par des agents de la police nationale congolaise. La mission onusienne affirme avoir enquêté sur l’opération Likofi, l’opération coup de poing menée par la police congolaise entre novembre 2013 et février 2014 et qui était destinée à traquer les délinquants à Kinshasa. Selon la  mission onusienne, 70 personnes auraient été interrogées par les enquêteurs. A savoir, des témoins, des victimes des violations des droits de l’Homme, des employés de police.

Cependant, aucun haut responsable n’aurait été approché. Pour le gouvernement de Kinshasa,  ce rapport ne traduit pas la réalité. C’est  probablement pour cette raison qu’au lendemain de sa publication, le ministre congolais de l’Intérieur, Richard Muyej, a estimé  que c’en était trop. Il a, par conséquent, décidé d’expulser Scott Campbell. La décision du ministre de  l’Intérieur a été confirmée vendredi dernier par le ministère des Affaires étrangères. Non seulement, le haut commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, a renouvelé son soutien à son ancien collaborateur, mais aussi et surtout, il a demandé au gouvernement de Kinshasa de revoir sa position au sujet de Campbell et d’enquêter sur les menaces et intimidations continues dont les autres membres du personnel des droits de l’Homme seraient l’objet. Montrant ainsi que sur ce dossier des droits de l’Homme, c’est le dialogue de sourds entre les responsables onusiens et le gouvernement.


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