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Dossier de la Rédaction

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La gestion environnementale en examen au Complexe industrialo-portuaire de Kribi

Des efforts sont encore à faire au niveau de la gestion des ordures et de l’approvisionnement en eau potable. Constat fait lors d’une visite du Minepded mardi sur le site.

Au départ, des amas d’ordures hétérogènes, enfouies dans les profondeurs du sol ou laissées à l’air libre sur le site de construction du Complexe industrialo-portuaire de Kribi. Aujourd’hui, des efforts d’évacuation et surtout de tri sont effectués sur le chantier avec pour preuve, l’aménagement d’une déchèterie faite de trois bacs distincts censés recevoir chacun des ordures en verre, en plastique ou ménagères. Mais cela ne suffit pas. Le constat a été fait lors de la visite du chantier par le ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded), Hele Pierre, mardi dernier sur le site situé à Grand Batanga. Il s’agissait, pour le ministre et son équipe, de s’assurer de la prise en compte du Plan de gestion environnementale et sociale (PGES) du projet dont la première phase est aujourd’hui exécutée à 99%. La réalisation d’un tel ouvrage étant parfois source de destruction de l’environnement, notamment de la faune aquatique, entre autres. Surtout que, depuis le début des travaux, comme l’a fait remarquer l’un des ingénieurs de terrain, l’entreprise chinoise CHEC en charge de l’exécution du projet a montré des réticences quant au respect de l’environnement dans la réalisation du chantier. Résultat : « L’eau disponible sur le site n’est pas buvable. Elle contient du plomb », a remarqué le Minepded. D’ailleurs, le bac à eau émet une odeur forte parce que, « des déchets s’y infiltrent», comme l’affirme Magloire Hand Bahiol, coordonnateur adjoint, chargé des activités techniques.

Pour remédier à la mauvaise qualité de l’eau, l’entreprise est en train de construire un nouveau forage. Celle-ci a été rappelée à l’ordre plus d’une fois et semble aujourd’hui se conformer au cahier de charges environnementales et sociales. Une matrice de 30 actions à mener a été adoptée pour lever la « non-conformité ». « Nous avons mis comme condition qu’elle les réalise à 100% d’ici la fin du chantier», explique le coordonnateur adjoint. Hormis cela, le ministre Hele Pierre dit dresser un « bilan largement positif de l’exécution du PGES.

Un effort a été fourni au niveau de la déchèterie mais il reste un problème de tri. L’enfouissement n’est pas une méthode appropriée. Un effort doit également être fait pour le traitement du ciment et des eaux usées.» Le Minepded a formulé des recommandations pour optimiser la protection sociale et environnementale à savoir le renforcement des mesures d’hygiène, de santé et de sécurité par la fourniture d’eau potable et l’amélioration des sanitaires dans la base vie des ouvriers locaux, le renforcement de l’équipement de protection individuelle et le suivi médical des ouvriers. Le processus de gestion environnementale a été lancé en 2009 par un ensemble d’études notamment l’inventaire du potentiel forestier, l’analyse des sédiments de la zone, l’évaluation des effets cumulés des futures infrastructures, la reconnaissance topographique…


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