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Dossier de la Rédaction

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Les installations dans l'Hygiène et assainissement jugées onéreuses

Une étude du Minee évalue à huit millions de F l’aménagement d’une latrine moderne. Plus de la moitié de la population dispose donc encore de W.C traditionnels.

 Les acteurs de la coordination nationale du secteur eau, hygiène et assainissement sont réunis depuis mardi au ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee) à Yaoundé. Objectif : faire l’état des lieux de l’assainissement au Cameroun. Mais aussi, évaluer la situation du pays vis-à-vis du 7e Objectif du millénaire pour le développement (OMD) (Réduire de moitié, le pourcentage de la population qui n’a pas accès à un approvisionnement en eau potable ni à des services d’assainissement de base), à quelques heures de l’échéance 2015.

Premier constat, présenté par Laurent Gouiga, conseiller technique N°1 du Minee, « des efforts considérables sont faits par le gouvernement pour améliorer l’accès des populations à l’eau potable. Plusieurs infrastructures sont en voie de réhabilitation ou de construction, en même temps qu’il y a un important programme d’investissement en cours à la Camwater ». Concernant l’hygiène, l’on n’a malheureusement pas beaucoup avancé : « seulement 33,7% de la population camerounaise ont accès à une installation d’assainissement individuelle et améliorée », selon les études du Minee, tout en relevant que « plus de la moitié de la population dispose encore d’une installation traditionnelle rudimentaire ». Pire, à en croire le délégué régional du Minee pour le Nord, « malgré les efforts de sensibilisation, beaucoup défèquent toujours à l’air libre. Avec les pluies, ces déchets se retrouvent dans les cours d’eau que ces mêmes populations consomment », regrette-t-il. Ce qui est très grave, selon le représentant de l’Unicef au Cameroun, indiquant que « dans un contexte camerounais où les maladies hydriques telles que le choléra ont cours, il est important de tout mettre en œuvre pour améliorer l’accès aux infrastructures d’assainissement modernes et plancher sur leur durabilité ». Vu que les études du Minee montrent que « les installations individuelles sont très onéreuses (8 000 000F/latrine améliorée). Très peu vidangent régulièrement leurs fosses. Et en l’absence de station de dépotage, les boues sont déversées dans la nature ».

Comme première solution, Paul Tchapmi, délégué régional du Minee pour le Littoral indique que les collectivités territoriales décentralisées ont un rôle majeur à jouer dans ce combat. « Déjà parce que c’est à leur niveau que se délivrent les permis de bâtir, qui tiennent compte de l’existence d’un système d’évacuation moderne. Aussi, les services d’hygiènes devraient être redynamisés pour accompagner, voire obliger les populations à se conformer ». Par ailleurs, il a déjà été demandé d’harmoniser les pratiques, toute chose qui passe par la formation et l’organisation des mairies et de la pléthore d’Ong qui œuvrent dans le secteur de l’eau, l’hygiène et de l’assainissement.



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