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Dossier de la Rédaction

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Une campagne pour le passage au numérique dans la Radiodiffusion

Elle a été  lancée mercredi à Yaoundé  par le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, vice-président du comité de pilotage du CAM-DTV.

 Tous les Camerounais quelles que soient leurs localités, doivent maîtriser ce qu’implique la migration de la radiodiffusion de l’analogique au numérique. Savoir peut-être qu’il ne s’agit pas de balancer son vieux téléviseur à la poubelle pour acquérir un écran plat, parce que des décodeurs existent. Par tous ces détails et bien d’autres, le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, par ailleurs, vice-président du comité de pilotage du CAM-DTV, a procédé hier à Yaoundé, au cours d’une conférence de presse, au lancement d’une vaste campagne de sensibilisation, en direction de toutes les couches sociales. Question de permettre à chaque acteur de tirer profit de cette innovation technologique majeure. La campagne placée sous le haut patronage du Premier  ministre, chef du gouvernement court jusqu’au 10 novembre  prochain sur l’ensemble du territoire national.

A l’origine, en 2006, l’Union internationale des Télécommunications (UIT) a fixé au 17 juin 2015 à minuit, le passage de la radiodiffusion de l’analogique au numérique. Depuis lors, le gouvernement a pris le problème à bras le corps. Le comité national de pilotage de la migration de l’analogique au numérique (Cameroon Digital Television : CAM-DTV) est ainsi à pied d’œuvre depuis 2009.  Et ce sont d’ailleurs les experts de ce comité qui vont parcourir les 10 régions pour expliquer les contours de ce passage au numérique. Ce sera à travers des présentations et des échanges avec les acteurs ciblés. Face à la presse hier et entouré de plusieurs personnalités, le Mincom s’est voulu rassurant quant au respect des délais prescrits par l’UIT. « Le Cameroun sera à la hauteur de ses responsabilités. La problématique de la migration de la radiodiffusion de l’analogique au numérique est liée aux contextes dans lequel s’inscrit l’objectif de la migration. Au Cameroun, comme dans d’autres pays, il est impérieux de prendre en compte au moins deux facteurs majeurs : la configuration socio-économique et la dimension culturelle de cette migration. Ce n’est donc pas tant le facteur technologique qui est prédominant », a-t-il expliqué. Sans toutefois manquer de relever que plusieurs pays africains ont décidé de commun accord de solliciter de l’UIT, un report de l’échéance du 17 juin 2015 à minuit. Car très peu peuvent la respecter.

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