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Dossier de la Rédaction

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Les des imams du Cameroun soutiennent la lutte contre Boko Haram

« L’Islam est une religion en tout point opposée à la violence. On peut y avoir des brebis galeuses, mais cela ne devrait en rien affecter la perception que l’on a de cette religion. » Face à la presse samedi dernier à la Grande mosquée centrale de Yaoundé, le coordonnateur général du Conseil des Imams et dignitaires musulmans du Cameroun (Cidimuc) s’est voulu clair. Dr Moussa Oumarou, qui s’exprimait en prélude à la 3e conférence des imams du Cameroun qui s’ouvre après-demain mercredi dans le grand amphithéâtre de la Croix-Rouge camerounaise à Yaoundé a pour cela expliqué le choix du thème de ces assises. « Sécurité et paix au Cameroun : enjeux, défis et responsabilités des acteurs sociaux. » Un choix qui procède selon lui, « d’une tradition pérenne du Cidimuc qui, aux côtés d’autres religions, du gouvernement et surtout du chef de l’Etat, S.E. Paul Biya, n’a jamais fait mystère de son indéfectible attachement aux idéaux de paix, de stabilité sociale et de prospérité économique de notre pays », a-t-il rappelé. Pendant les trois jours que vont durer leurs travaux, les imams et dignitaires musulmans venus des quatre coins du Cameroun, à travers des prières, des prêches, des prêches et des exposés, vont plancher sur les défis de la paix, de la sécurité, « gages du développement harmonieux du Cameroun en vue de son émergence à l’horizon 2035. »

Les travaux de Yaoundé, qui se tiennent, comme l’a rappelé l’orateur, dans un contexte marqué « par la guerre que mène avec succès notre pays contre la secte Boko Haram, et à la frontière orientale de notre pays par la crise que connaît depuis de nombreux mois la République centrafricaine avec ses conséquences dramatiques pour les populations civiles », vont s’articuler autour de sous-thèmes ayant trait à la consolidation de la paix ; les imams comme acteurs du maintien de la paix et de la sécurité ; la sensibilisation des imams par le ministère de la Santé publique sur l’épidémie Ebola ; la sensibilisation des imams par le ministère de la Promotion de la femme et de la famille sur l’éducation de la jeune fille sur les violences faites aux femmes et enfin le rôle du sermon du vendredi. Des programmes et des actions qui visent, comme l’a rappelé le Dr Moussa Oumarou, à « montrer que l’Islam que professe la communauté musulmane du Cameroun en général et le Cidimuc en particulier, est un Islam pacifique, tolérant, ouvert, dynamique qui recommande à ses fidèles de vivre en paix et en harmonie avec leurs semblables quelles que soit leur appartenance sociale, ethnique, politique ou religieuse. »


 

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