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Dossier de la Rédaction

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La gestion des déchets est floue au Barrage hydro-électrique de Mekin

Le Minepded a relevé des insuffisances dans la mise en œuvre du plan de gestion environnementale et sociale du projet jeudi dernier.


« Il y a un grand écart entre ce qui était prévu dans les textes et ce qui est effectué sur le terrain. » Le ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable, Hele Pierre, n’a pas fait dans la langue de bois face aux responsables de l’entreprise en charge de l’exécution du barrage hydro-électrique de Mekin, jeudi dernier, sur le site des travaux, dans la région du Sud. En effet, « le site que nous avons visité présente des tas de déchets non-triés. Il n’y a pas de traçabilité dans leur gestion. Certaines dispositions devaient être prises pour éviter la pollution des eaux, or, des sacs de ciment dont on ne connaît pas la composition chimique y sont jetés et sont ingérés par les poissons qui y vivent. Et nous consommons ces poissons. » Sur le plan social, le Minepded a relevé qu’« il y a des problèmes d’assainissement dans les camps des ouvriers. L’hygiène y est peu fiable. En cas de maladie, tout le camp se verra infecté.»

L’entreprise China National Electric Engineering Corporation (CNEEC) en charge de la réalisation de l’ouvrage a donc été appelée à agir dans le sens du respect de l’environnement et des conditions de travail des ouvriers. Et le chantier est vaste au vu des impacts négatifs du projet consignés dans le cahier de charges environnementales et sociales. Celui-ci indique notamment une modification du paysage, des émissions de gaz à effet de serre, la perturbation du système hydrologique, la dégradation de la qualité chimique et biologique des eaux, l’érosion, la pollution des sols, la destruction de la végétation… Le cahier de charges prévoit également des mesures d’atténuation de ces effets.

Le plan de gestion environnementale et sociale prévoit, pour sa part, la construction de villages type « hydro-Mekin » dans les nouvelles zones de recasement, la restructuration du réseau routier, le développement de l’aquaculture, de l’agriculture... Ces attentes sont, selon l’entreprise CNEEC, en cours de réalisation. Pour ce qui est de l’avancement global du chantier, la digue principale est réalisée à 90% sous réserve de quelques problèmes de mise en œuvre. A ce sujet, le Minepded a interrogé les responsables de l’entreprise : « Est-ce qu’avec le temps, la digue ne souffrira pas d’érosion et laissera passer de l’eau ? » Les responsables de la CNEEC ont assuré que tout le nécessaire sera fait pour un fini de qualité.

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