Victorine Eson Ndumbe Nonog est décédée lundi matin à Douala, des suites de maladie.

Au lycée de New Bell lundi matin, la mine était triste. La nouvelle du décès du proviseur de cet établissement d’enseignement secondaire a eu l’effet d’une bombe. Bien qu’on la sache souffrante depuis quelques temps, nul n’aurait imaginé ce triste scénario. Les collaborateurs de Victorine Eson Ndumbe épouse Nonog n’ont pas eu le courage de l’annoncer aux élèves, explique Helene Ndongo Din, censeur, la gorge nouée. Malgré ses problèmes de santé, elle a assisté à l’assemblée générale du 19 septembre dernier. Dans les salles de classe, les enseignants dispensent les cours malgré la douleur bien présente. Le personnel d’appui désemparé à du mal à vaquer à ses occupations.

A son domicile, situé au quartier sable Bonamoussadi, c’est le désarroi total. Charles Nonog son époux est sans voix, les gens vont et viennent, membres de la famille, amis, collègues, collaborateurs. Le départ de Vicky, comme il l’appelait affectueusement est difficile à admettre. Il ya quelques jours, elle disait que tout allait bien malgré son état de santé un peu inquiétant.

Le temps passe et on attend avec appréhension le retour des classes de ses plus jeunes enfants. Professeur d’anglais de formation, Victorine Eson Ndumbe a été directrice du CES Bilingue de Bekoko, de Mambanda, proviseur du lycée bilingue de Nyalla. Depuis 2012, elle occupait le même poste au lycée bilingue de New Bell. Toujours souriante, très élégante, elle était à l’écoute de ses collaborateurs, des usagers et essayait toujours d’apporter des solutions en fonction de ses capacités.