Claude Bartolone a salué lundi à Yaoundé les enseignements dispensés aux stagiaires de cette institution de formation militaire de haut niveau.
« Le continent africain ne pourra connaître le potentiel de développement, de démocratie, de liberté, de progrès économique et social, sans la sécurité.
C’est de cette mission dont vous êtes en charge. Il n’y a pas de liberté sans sécurité ». Ainsi s’exprimait lundi matin Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale (PAN) française, face aux stagiaires de l’Ecole supérieure internationale de guerre de Yaoundé (ESIG). C’était juste avant de signer le Livre d’or, étape ultime de sa visite dans cette unique école francophone de formation des élites militaires en Afrique subsaharienne, et qui s’enrichit, depuis sa création en 2005, d’une politique partenariale bipartite entre le Cameroun et la France.
La visite d’une heure effectuée par l’hôte du Cameroun à l’ESIG était réglée comme sur du papier à musique. Dans le timing prévu, en effet, entre 9h et 10h, Claude Bartolone a presque tout entendu et tout vu. Dans son mot d’accueil, le général de division, Esaïe Ngambou, commandant de l’ESIG, a présenté trois repères structurants initiaux permettant de mesurer la responsabilité de cette école depuis 10 ans. Après avoir parlé de l’attractivité de l’offre de formation, le général de division a déclaré que « nous ne pouvons être que reconnaissants à la France de nous fournir un appui en expertise par les cadres et intervenants, mais aussi contribuer au fonctionnement bipartite de cette école, devenue récemment le premier projet de coopération structurelle de la DCSD en efforts consentis ». La présentation des 45 stagiaires de 21 nationalités composant la 10e promotion a permis d’illustrer le volet international de l’institution. Puis, il est revenu au colonel de Roquemaurel, directeur de l’enseignement à l’ESIG, de dévoiler les objectifs poursuivis en la matière. Suivra, au pas de course, la visite par le PAN français et sa suite, du centre de documentation, du groupe de planification opérationnelle, de la salle d’application des exercices, du bâtiment d’instruction, etc.
