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Plus de 125 000 réfugiés centrafricains enregistrés à l'Est

camp-refugiesLe chef de bureau de la sous-délégation Unhcr de Bertoua, Josep Zapater, était face à la presse mardi dernier.

Le pointage de nouveaux réfugiés centrafricains, arrivés en masse depuis janvier 2014, est de 125 121 personnes à la fin du mois de juillet 2014.

Depuis cette date, l’afflux est de moindre ampleur. Ces personnes en détresse vivent dans plus de 92 villages situés dans les zones frontalières avec la République centrafricaine, leur pays d’origine. Le gros de l’effectif est dans la région de l’Est, précisément dans les sites de Gado-Badzéré avec 18 538 réfugiés, Lolo (10 272), Mbilé (8 697), Timangolo (6 171), Gbiti (plus de 5000), sans oublier les localités de Toktoyo, Ketté, Bela, Libongo… Soit au total, 45 987 réfugiés centrafricains enregistrés à l’Est. L’Adamaoua, classé en termes d’importance d’accueil de ces personnes en détresse, a dénombré 15 645 réfugiés, avec des effectifs intéressants de Borgop et Ngaoui. La troisième région est le Nord qui comptabilise dans ses différents villages frontaliers à la RCA 4 218 réfugiés. Le chef de bureau de la sous-délégation de l’Unhcr de Bertoua, Josep Zapater, précise que 108 117 réfugiés sont déjà enregistrés à la mi-octobre et que 17 004 d’entre eux sont en cours d’enregistrement. Quand on ajoute les anciens de 2004 et 2007, on est au-delà de 150 000 réfugiés centrafricains vivant en paix dans 308 villages au Cameroun.

Avant de présenter ces données aux hommes des médias en activité dans la région de l’Est, Josep Zapater est revenu sur les causes qui ont provoqué l’exode de ces populations ayant trouvé asile sur le territoire camerounais. « Le message essentiel à retenir de cette rencontre est la grande valeur de l’hospitalité et de l’accueil de la part des autorités et des communautés hôtes camerounaises. Nous travaillons aussi pour les Camerounais des villages ayant accueilli ces réfugiés », a expliqué Josep Zapater. Depuis, les appuis des autorités camerounaises soutenues par le Hcr,  les agences des Nations unies et des Ong spécialisées n’ont cessé de se multiplier. Les journalistes ont ensuite posé des questions sur les conflits agropastoraux entre éleveurs réfugiés et agriculteurs autochtones, la prise en charge des réfugiés qui ne sont pas dans les sites, l’établissement des actes de naissance aux enfants réfugiés nés sur notre territoire, la proximité des sites de réfugiés avec les villages camerounais et le retour de ces derniers dans leur pays d’origine.camp-refugies

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