Le président de l’Assemblée nationale française a quitté Yaoundé lundi au terme d’un séjour de 48 heures.

« Merci pour votre hospitalité. Merci pour cette organisation exceptionnelle. » La satisfaction de Claude Bartolone, lundi soir à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, à l’endroit du Très honorable Cavaye Yeguié Djibril n’était pas feinte.

Le président de l’Assemblée nationale française bouclait sa visite de 48 heures au Cameroun. Une visite pleine, si l’on en juge par les contacts qu’a eus le parlementaire français arrivé la veille à Yaoundé. Long entretien au palais de l’Unité avec le président Paul Biya qui l’a, pour la circonstance, élevé à la dignité de Grand officier de l’Ordre national de la valeur ; entretien avec son homologue camerounais, échanges avec d’anciens boursiers français revenus au Cameroun, visite à l’Ecole de Guerre de Yaoundé, une institution militaire supérieure qui bénéficie de l’appui du gouvernement français ; échanges avec des députés camerounais, sans distinction de chapelle politique ; échange avec la presse camerounaise à la résidence de France à Yaoundé.

Si l’on ajoute le déjeuner offert en son honneur par le président de l’Assemblée nationale du Cameroun, au cours duquel il a échangé avec le président du Sénat, Marcel Niat Njifenji et le Premier ministre Philemon Yang, on ne pouvait que comprendre sa gratitude à l’endroit de son hôte camerounais. Comme à son arrivée, Claude Bartolone a été salué avant son départ par l’ambassadrice de France au Cameroun, Christine Robichon et les membres du groupe d’amitié Cameroun-France sous la conduite de Jean Bernard Ndongo Essomba. Au-delà des nombreux cadeaux, signe de l’amitié de ses hôtes, l’album-photos souvenir que lui a remis Cavaye Yeguié Djibril, au pied de l’avion spécial qui le ramenait en France, lui rappellera encore sans doute le sens de l’hospitalité du Cameroun.