La troisième session de la Conférence des imams du Cameroun s’est ouverte mercredi à Yaoundé.
Les imams du pays examinent depuis mercredi après-midi dans l’amphithéâtre de la Croix rouge de Yaoundé, le rôle qui pourrait être le leur dans la lutte contre les fléaux qui font obstacle à la paix et à la sécurité au Cameroun. C’est dans le cadre des travaux de la troisième session de la Conférence des imams du Cameroun, qu’organise le Conseil des imams et dignitaires musulmans du Cameroun (CIDIMUC). Les assises, qui vont durer trois jours, ont pour thème, « Sécurité et paix au Cameroun : enjeux, défis et responsabilité des acteurs sociaux ». En ouvrant la rencontre, le coordonnateur général du CIDIMUC, Moussa Oumarou, a déclaré que le choix du thème s’est imposé de lui-même, au regard de l’actualité nationale et internationale récente. En effet, a-t-il expliqué, le Cameroun fait face, ces derniers temps, à des problèmes qui posent des défis considérables à sa paix légendaire et à sa sécurité. Il s’agit notamment des attaques des membres de la secte islamiste Boko Haram venus du Nigeria voisin. Puis, dans la région de l’Est, de l’afflux des réfugiés et des attaques de rebelles venus de la République centrafricaine en proie à la guerre civile depuis plusieurs mois. Ces différentes situations de crise dans l’Extrême-Nord et à l’Est menacent la paix et la cohésion sociales au Cameroun. D’où la réflexion initiée par le CIDIMUC sur les défis de la paix et de la sécurité, et plus particulièrement, sur les responsabilités des acteurs sociaux. En le faisant, le CIDIMUC, a affirmé son coordonnateur général, pérennise une tradition, celle de son « indéfectible attachement aux idéaux de paix, de stabilité sociale et de prospérité économique de notre pays, ceci, aux côtés d’autres religions, du gouvernement et surtout du chef de l’Etat Paul Biya ». Très attendus demain, les résultats de la conférence dont la mise en œuvre devrait contribuer davantage à la préservation de la paix et de la sécurité au Cameroun.
